Le procès des présumés auteurs du coup d'État manqué du 19 mai 2019 en République démocratique du Congo est ouvert , ce vendredi 7 juin 2014, à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa.
Dès l'entame de l'audience, le Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe, qui statue sur cette affaire, a constaté l'absence de 2 prévenus, à savoir : Christian Malanga et Aboubakar.
En réaction, le ministère public a produit les certificats de décès attestant que ces deux prévenus sont décédés et requérant l'extinction de l'action publique à leur égard.
Répondant à ce réquisitoire, le Tribunal militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe a prononcé l'extinction de l'action publique à l'endroit de Christian Malanga, identifié comme le cerveau de ce coup d'État, ainsi qu'à l'égard du nommé Aboubakar.
C'est dire qu'ils sont restés au nombre de 51, les présumés assaillants qui vont être jugés durant ce procès. Procédure pénale exige, le Tribunal a pris soin de les identifier par l'appel nominale avant le début de l'audience.
Au total, 7 infractions sont rétenues contre eux, à savoir : terrorisme, détention illégale d'armes et munitions de guerre, tentative d'assassinat, association des malfaiteurs, meurtre et financement du terrorisme.
Rappelons que Christian Malanga, réputé être le chef de l'équipe des assaillants qui ont tenté le coup d'État au Palais de la nation le 19 mai 2024, a été tué lors de l'intervention des forces de défense et de sécurité de la RDC.
Il conduisait un groupe d'hommes armés qui ont tenté de renverser le régime en place en RDC dans la matinée du dimanche 19 mai dernier. Ces assaillants ont d’abord attaqué la résidence de l’actuel président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, avant de se diriger au Palais de la Nation, siège officiel de l’institution président de la République.
ODN