Ituri : 16 morts dans une attaque ADF à Mambasa (chef coutumier) 

Mercredi 15 mai 2024 - 17:21
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Au moins 16 personnes ont été tuées par des rebelles ADF dans la chefferie des Babila-Babombi, en territoire de Mambasa, dans la province de l'Ituri. 

Les victimes ont été tuées la nuit du lundi 13 au mardi 14 mai 2024, rapporte le chef du groupement Bangole dans la chefferie précitée, qui a été joint au téléphone par 7SUR7.CD, ce mercredi. 

A part les tueries des civils, les rebelles ont pris en otage plusieurs autres avant d'incendier les biens de la population. 

"Il ya eu incursion des terroristes ADF dans le territoire de Mambasa précisément en chefferie des Babila-Babombi. L'ennemi s'est livré aux tueries des civils. Pour le moment, le bilan provisoire est de 16 morts et plusieurs portés disparus. Ce mercredi, nous venons d'enterrer 14 compatriotes. La situation est encore confuse notamment à Nakota 2 et 3 et environs", a fait savoir Djuma Bwanakawa Jean, numéro 1 du groupement Bangole. 

Cette autorité de base renseigne, cependant, que les éléments des FARDC sont descendus sur le lieu de drame afin d'y restaurer l'autorité de l'État. 

En réaction après ces violences, la société civile de ladite chefferie appelle l'armée à aller en offensive contre les rebelles ADF qui circulent dans cette partie du pays librement. 

"Nous appelons les responsables de l'armée à poursuivre l'ennemi, mais aussi au renforcement des effectifs militaires dans cette partie du pays pour épargner la population du danger", exhorte Anicet Kathavali, président de la société civile de la chefferie des Babila-Babombi. 

Ces massacres sont à la base de la paralysie d'activités dans plusieurs villages du groupement précité, mais aussi le déplacement massif des habitants vers d'autres milieux supposés sécurisés. 

Il sied de noter que les territoires de Mambasa et Irumu en province de l'Ituri, sont secoués ces derniers jours, par des attaques des rebelles ADF et leurs alliés. Ces rebelles tuent, enlèvent et pillent les biens de la population, avant de fondre dans la nature. 

Bantou Kapanza Son, à Beni