Accusée d’avoir manœuvré le caranage survenu mercredi 30 août dernier à Goma, la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation de la République Démocratique du Congo (MONUSCO) dément son implication dans les actes d’atrocités qui ont causé la mort de près de 50 personnes, selon le Gouvernement, et des dizaines de blessés.
La MONUSCO, « écœurée » par ce drame a, au cours d’une conférence de presse ce mercredi 6 septembre à Kinshasa, réitéré ses condoléances à la population congolaise ainsi qu’aux familles de victimes.
Saluant les efforts entrepris par les autorités du pays, la mission onusienne encourage qu’une enquête approfondie soit menée afin d’élucider les circonstances de ce carnage.
« La MONUSCO salue par ailleurs les actions déjà entreprises par le gouvernement, notamment le déploiement d’une commission interministérielle de haut niveau, l’ouverture du procès contre certains officiers FARDC. Il est important que ceux qui sont responsables de ces violations du droit à la vie répondent de leurs actes, quel que soit leur rang. Elle invite les autorités congolaises à prendre les mesures requises pour éviter qu’un drame ne se reproduise », s’est exprimée Ndeye Khady Lo, la porte-parole adjointe de la MONUSCO.
Quant aux allégations sur son implication et la manipulation dudit carnage, la MONUSCO dément ces accusations, qu’elle dit « fausses » et rassure travailler dans le strict respect de sa mission, qui est de protéger les civils.
Christian Dimanyayi