Une dizaine de civils ont été tués dans la nuit du 15 au 16 juillet dernier à Bukombo, dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, dans l'Est de la République démocratique du Congo.
Les Forces Armées de la République démocratique du Congo, affirment que les victimes sont des jeunes hommes et attribuent "ce massacre aux terroristes du M23 soutenus par le Rwanda".
"Au total, 11 jeunes civils, tous de sexe masculin utilisés comme des porteurs par ces terroristes, ont été froidement et lâchement exécutés sur la colline Rubona surplombant la localité de Bukombo", écrit l'armée congolaise dans un communiqué transmis à 7SUR7.CD.
Un énième massacre attribué au M23 qui contrôlent toujours plusieurs territoires qu'ils ont conquis par les armes il y a un an. Le plus cruel est celui de Kishishe, où plus de 170 civils ont été tués et enterrés dans des fosses communes d'après l'ONU. L'armée congolaise affirme qu'il s'agit du deuxième "massacre" enregistré en ce mois de juillet 2023.
"Ce énième massacre intervient après celui de 7 femmes et des enfants du 04 au 05 juillet dernier à Bugushu", poursuit l'armée qui condamne le "non-respect du cessez-le-feu par l'armée rwandaise et le M23".
Pour rappel, le M23, groupe rebelle d'origine rwandaise, mène une guerre depuis fin 2021 au Nord-Kivu et a conquis de vastes parties des territoires poussant plus de deux millions de personne à fuir leurs villages. Aujourd'hui, la force militaire est-africaine (EACRF) est déployée dans les zones contrôlées par les rebelles pour superviser leur retrait et leur cantonnement. Cependant, la force peine à remplir pleinement son rôle.
Glody Murhabazi, à Goma