L'eau est devenue une denrée rare à Lusambo, chef-lieu de la province du Sankuru. Dans la région, l'eau ne coule plus dans les robinets depuis maintenant 3 mois. Ce qui expose des habitants aux maladies d'ordre hydrique.
Se confiant à 7SUR7.CD le jeudi 27 avril dernier, le chef de centre de la REGIDESO dans cette contrée, indique que ladite pénurie d'eau est consécutive à l'éboulement du forage où l'on soutirait de l'eau. Il fait remarquer que cette situation a engendré la perturbation de la desserte en eau potable.
« Jusqu'à présent, nous sommes toujours à l'arrêt. Nous attendons toujours l'intervention de Kinshasa, de la direction générale (de la REGIDESO : ndlr). Ce qui est à la base de cet arrêt, c'est l'éboulement du forage qui était en exploitation, là où on soutirait de l'eau », explique Alphonse Tshibuabua, chef de centre de la REGIDESO à Lusambo.
Quant à savoir si le fonds généré localement au moment où cette régie desservait de l'eau à la population ne peuvent servir pour résoudre cette situation, il précise que le problème n'est pas à leur compétence, encore moins à celle de la direction provinciale.
« Si ça pouvait être (résolu, ndlr) au niveau du groupe électrogène et autres, ça pouvait être maintenant simple. Mais ça ce n'est pas à notre niveau, pas même au niveau de la direction provinciale », a-t-il poursuivi.
Des sources locales rapportent que cette situation pousse la population à consommer l'eau des puits avec les risques de contracter les maladies d'origine hydrique.
Les autorités sanitaires, de leur part, expliquent que cette perturbation de la desserte en eau a déjà manifesté ses points négatifs. C'est notamment la résurgence de l'épidémie du choléra dans le Sankuru où plus de 50 cas liés à cette maladie ont été dénombrés.
Alain Saveur Makoba