La République démocratique du Congo ambitionne de devenir un pays émergent à l'horizon 2030 et un pays développé d'ici 2050. Pour y parvenir, l'un des enjeux majeurs est et reste le développement du capital humain puisque le pays dispose de plus de 100 millions d'habitants. Ce qui permettra au Congo-Kinshasa de se doter des compétences nécessaires dans tous les secteurs clés.
C'est dans ce cadre qu'AMSCO (Société africaine de services de gestion) a organisé, le mercredi 26 avril 2023, à Kinshasa, un business forum autour de cette question de développement du capital humain. Des acteurs des secteurs public et privé ont participé à rencontre organisée sous le thème : "De la croissance à l'émergence : quel rôle pour le capital humain ?".
Au total, 3 panels ont été organisés. Le premier été axé sur le sous-thème : "La transformation économique : comment le capital humain y contribue-t-il ?" et a mis aux prises Henri Plessers Mboyo, directeur général de Financialis, et Felly Samuna, président de la Commission PME/FEC. Pamela Ilunga, directrice générale adjointe de Vodacom Congo, François Ngenyi, directeur général de Sycomore - venture, et Floribert Kudiakubanza, responsable des incubateurs de l'ANADEC, ont constitué le deuxième panel qui s'est penché sur le sous-thème : "Investir dans le Capital Humain : cela en vaut -il la peine?". Le troisième et dernier panel qui a réuni Edwige Takassi, directrice générale de Wifi Africa, Gaël Mundomba, DG de Allittor, et Raymond Mendy, directeur général de Texaf Digital Campus, a évoqué le sous-thème : "Comment Bâtir la Compétitivité et la Pérennité des Entreprises".
L'objectif était, selon le président d'AMSCO RDC, de mobiliser les principaux acteurs de l'économie nationale sur la question du développement du capital humain devant permettre de bâtir un réservoir des talents qui seront au service du développement de l'économie congolaise.
"Le développement du capital humain est une question centrale non seulement pour l'économie de la RDC mais également pour toutes les économies qui se trouvent au sud du Sahara en Afrique. Le capital humain, son développement est identifié comme un vecteur essentiel pour la croissance et l'émergence de nos économies. Donc, il est grand temps pour nos économies de considérer cette question comme une priorité et à AMSCO, nous la mettons au cœur de nos activités. C'est pour cela que le forum de ce jour a été organisé", a affirmé Yves Alain Epangue, avant d'annoncer l'organisation des autres rencontres de ce genre dans les prochains jours.
Au terme des travaux, les participants, quant à eux, se sont réjouis de la qualité des échanges sur cette problématique de développement du capital humain.
"Étant moi-même actrice du domaine de la formation, je pense que le capital humain n'est pas une question de dépense mais d'investissement. Parce-qu'en fait, le développement du capital humain au sein de nos entreprises fait que c'est le pays entier qui est aussi développé. C'est ça en fait l'enjeu stratégique. Et donc, pour moi, ces trois panels nous permettent encore, de tout le temps nous rappeler qu'il faut avoir de la stratégie dans tout ce que nous faisons, que ça soit au niveau étatique, que ça soit au niveau de l'entreprise, que ça soit au niveau de la relation entre le privé et le public (...)", a souligné Malou Nzuzi, directrice générale de l'Agence CSB (Coaching service business).
AMSCO est une organisation multinationale panafricaine qu offre des solutions intégrées de développement du capital humain et de développement
socio-économique aux États, entreprises privées, publiques et aux autres organisations internationales opérant en Afrique. Affilié au PNUD et soutenu par la BAD à sa création, l’obectif d’AMSCO est de développer, renforcer les compétences et les capacités de gestion mais aussi monter, exécuter et évaluer des projets pertinents, pour rendre les entreprises et les économies du continent plus crédibles, compétitives et pérennes.
Prince Mayiro