Le sommet spécial de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE/EAC) élargi, a démarré ce vendredi 17 janvier 2023 dans la salle Julius Nyerere au siège de l'Union Africaine à Addis-Abeba en Éthiopie.
D'après une dépêche de la cellule de communication de la Présidence parvenue à la rédaction de 7SUR7.CD, plusieurs chefs d'Etats prennent part à ces assises, notamment William Rutto (Kenya), Joâo Lourenço (Angola), Paul Kagame (Rwanda ), Evariste ndayishimiye (Burundi), Suluhu Hassan (Tanzanie), et Félix Tshisekedi (RDC). Les présidents Yoweri Museveni (Ouganda) et Salva Kir (Soudan du Sud) sont représentés.
A la séance publique d'ouverture, indique la même source, seuls deux chefs d'Etat ont pris la parole, à savoir : le président angolais Joao Lourenço, médiateur désigné de l'UA et Evariste Ndayishimiye, le président en exercice de la CAE/EAC, qui a présidé le 4 février dernier le sommet extraordinaire de cette institution sous-régionale à Bujumbura.
Dans son allocution, le président angolais a déploré la détérioration de la situation sécuritaire sur terrain à la suite du refus des troupes terroristes du M23 appuyées par le Rwanda de se retirer des zones occupées comme l'exigeait le sommet de Luanda.
Pour lui, rapporte la cellule de communication de la Présidence, la discussion de ce vendredi devrait tourner autour « de la détermination des zones de cantonnement des troupes du M23, la préparation de ces zones de cantonnement et le financement de ces opérations ».
Prenant la parole, le président Evariste Ndayishimiye, tout en déplorant la reprise des combats et hostilités par le M23 qui a entraîné la légitimite réaction foudroyante des FARDC, a exhorté ses pairs à trouver une solution définitive à cette situation.
Le président Evariste Ndayishimiye a reconnu « la crise de confiance d'une certaine opinion congolaise envers la force sous régionale ». Il a fait savoir que la détérioration de la situation sur terrain est due au non-respect des engagements par le M23 et le manque d'un mécanisme de suivi et évaluation.
Evariste Ndayishimiye a estimé qu'au cours de cette réunion, il faut « étudier un mécanisme efficace chargé du suivi et évaluation des décisions et résolutions, structure dont toutes les parties prenantes devraient faire partie ».
Comme l'indique la dépêche, d'autres chefs d'Etats ne se sont pas exprimés au cours de cette séance publique consacrée à l'ouverture du sommet, par contre, affirme-t-elle, les discussions se sont poursuivis à huis-clos, dans un format « 1+4, c'est-à-dire, un chef d'Etat accompagné de 4 autres personnalités du pays ».
Le président Félix Tshisekedi participe à ces assises accompagné du ministre des affaires étrangères Christophe Lutundula, de la dircaba Nicole Bwatshia, du Haut Représentant Chargé du suivi des processus de Luanda et Nairobi, Serge Tshibangu, et du ministre de la communication et médias Patrick Muyaya.
Christian Dimanyayi