Le gouvernement de la République entend procéder au recrutement "spécial" au sein des forces de sécurité pour la sécurisation du processus électoral en cours en République démocratique du Congo.
C'est ce qu'a fait savoir le ministre de l'Intérieur, Daniel Aselo, samedi 17 décembre dernier à Kinshasa, au cours de la première réunion du Comité de pilotage pour la sécurisation du processus électoral à laquelle a participé le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
"(...) Il vient d'être décidé par ce Comité au sein duquel se trouvent les membres du gouvernement comme notamment la Défense nationale pour que nous puissions procéder à un recrutement spécial pour la sécurisation du processus électoral. Il est vrai que la CENI s'est déjà embarquée et nous lui avions demandé de ne plus avancer seule. Nous avons pris l'engagement d'aller ensemble. Nous demandons à nos collègues du gouvernement qui ont la gestion des finances pour que tout soit mis en œuvre pour que les moyens soient mis à la disposition de ceux qui vont procéder à ce recrutement et à la formation des éléments supplémentaires, afin que le processus électoral ne connaisse pas de problèmes", a-t-il fait savoir.
Pour sa part, le numéro un de la Centrale a indiqué que son institution poursuit, "sans désemparer", la mise en œuvre de sa feuille de route dont la publication du calendrier électoral, le 26 novembre 2022, constituait une étape importante dans son évolution. Denis Kadima a annoncé aussi le démarrage imminent de l'opération de la Révision du fichier électoral (RFE) qui débute le 24 décembre 2022, par la première aire opérationnelle qui englobe 10 provinces (Équateur, Kinshasa, Kongo Central, Kwango, Kwilu, Maï Ndombe, Mongala, Nord et Sud-Ubangi, Tshuapa).
Il s'agissait là d'une première réunion du Comité de pilotage pour la sécurisation du processus électoral qui en appellera à bien d'autres au fur et à mesure de son évolution.
Prince Mayiro