Une rencontre a réuni, d'une part, les rebelles du M23 et, de l'autre, des représentants de l'armée congolaise, de la MONUSCO, ceux de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) ainsi que du Mécanisme conjoint de vérification.
Ces échanges ont eu lieu le lundi 12 décembre dernier à Kibumba, cité située à une vingtaine de kilomètres de la ville de Goma (Nord-Kivu) et ont été co-animés par le général Jeff Nyagah, commandant de la force sous-régionale ainsi que le colonel Nzenze Imani du M23.
Les autorités congolaises ne sont pas encore prononcées sur la question mais les rebelles du M23 ainsi que nombreuses autres sources confirment l'information.
"La Direction du Mouvement du M23 salue les efforts des dirigeants régionaux pour résoudre pacifiquement le conflit en cours en RDC. Elle informé ainsi la Communauté nationale et internationale ce qui suit : le lundi 12 décembre, le M23 a accueilli à Kibumba, les délégués de : mécanisme de vérification ad-hoc-Monusco, EJVM- EACRF-FATDC", lit-on dans un communiqué du M23 parvenu à 7SUR7.CD ce mardi 13 décembre.
En même temps, la rébellion dit attendre la tenue de la prochaine réunion. Déjà, cette première rencontre a lieu alors que depuis la prise de Bunagana il y a exactement 6 mois ce mardi 13 décembre, le gouvernement congolais a exclu toute possibilité de négocier avec le M23 qu'il considère comme terroriste.
Il y a peu, en marge des pourparlers qui se sont tenus à Nairobi, au Kenya, la rébellion n'a pas été de la partie au côté d'autres milices congolaises. Kinshasa a toujours considéré le M23 comme un groupe armé rwandais, raison principale des tensions entre les 2 États aujourd'hui.
Isaac Kisatiro, à Butembo