Le ministère du genre, famille et enfant en collaboration avec ONU-Femmes a organisé le 1er café genre de la série 2022 le jeudi 15 septembre pour une meilleure participation politique des femmes aux élections de 2023.
Les participants issus des partis politiques, de la société civile et des institutions publiques à cette activité tenue en marge de la journée internationale de la démocratie, ont réfléchi sur les "Réformes éléctorales et le chemin de la parité".
Il était question d'une part, pour Joséphine Ngalula, membre de l'Assemblée plénière de la CENI en charge du genre et inclusion, de faire la lecture des innovations contenues dans l'actuelle loi électorale en matière de parité Homme-Femme, et d'autre part, pour Pacifique Nkuzi expert en participation politique chez ONU-Femmes, de relever les expériences et expertises à capitaliser pour avancer sur le chemin de la parité.
La ministre du genre, famille et enfant Gisèle Ndaya Luseba a, dans son discours, émis le vœu de voir ces discussions générer des stratégies pour augmenter le pourcentage des femmes candidates aux prochaines élections.
« Mon souhait le plus ardent est de voir ces échanges accoucher des idées ou des stratégies susceptibles d'augmenter l'effectif des femmes candidates et élues aux prochaines élections. Car au-delà des avancées tirées vers la nouvelle réforme de la loi électorale qui, à coup sûr, aura un impact progressif sur les femmes candidates et conséquemment des femmes élues. Des initiatives pareilles sont à encourager pour renforcer les capacités des femmes et les pousser même à créer leur propres partis politiques et d'échapper quelque fois aux caprices des hommes chefs des partis politiques », a-t-elle déclaré.
Et d'ajouter : « Aussi, au lieu d'exonérer les listes qui auront alignées plus de 50% des femmes qui ne garantissent pas l'intégration du genre vers la parité faute de contraintes et des sanctions, de même l'absence du quota volontaire et des sièges réservés, rend difficile l'atteinte et le dépassement de 30% des femmes dans les cycles électoraux à venir à condition qu'il y ait la volonté politique et d'améliorer les stratégies dans le chef des réseaux des femmes ».
Après échanges et débats, les participants à ce 1er café genre de la série 2022 ont recommandé d'inciter les Femmes leaders à adhérer aux partis politiques, de renforcer les capacités des femmes au sein des partis politiques, de mener des actions de sensibilisation sur les élections, mais aussi de sensibiliser les électeurs et électrices à la base.
Christel Insiwe