Le juriste Juramme Lumbala Mubikayi, analyste politique qualifie la prétendue « implication » de Dany Banza lors de la répression policière de la marche organisée par le parti politique l'Alliance des Forces pour le Bien-être de Néné Nkulu le mardi 18 janvier dernier pour la libération de Daniel Ngoy Mulunda, « d'un coup d'épée dans l'eau ».
Dans une déclaration faite ce dimanche et dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD, ce chercheur indépendant en sciences politiques regrette de constater qu'un média en ligne puisse publier un « torchon pour coller l'échec de ladite marche à l'ambassadeur du chef de l'État, Dany Banza Maloba ». Juramme Lumbala Mubikayi précise que plusieurs rapports ont d'ailleurs pointé du doigt le maire de la ville de Lubumbashi qui avait créé la « confusion ».
« Et pourtant, les rapports des ONGs dont le plus sérieuses sont clairs. A l'exemple du rapport d'enquête du 24 janvier dernier publié par l'association congolaise pour l'accès à la justice (ACAJ) qui a établi que le maire de Lubumbashi, Ghislain Lubaba Buluma, a créé la confusion en annulant l'autorisation accordée aux organisateurs de la marche sans pour autant prendre le temps de les notifier. Des pièces crédibles accréditent ces faits. Il en va de même pour le rapport du monitoring de la société civile du Haut-Katanga qui a établi un bilan d'une dizaine des blessés en établissant à la base des incidents les ordres contradictoires du Maire de Lubumbashi qui n'a pas su inviter les manifestants pour échanger clairement avec eux sur les motifs de l'annulation de la marche et ainsi trouver un compromis à l'amiable », lit-on dans ce document.
Le juriste Juramme Lumbala estime que les « articles de presse politiquement commandés ont pour seul objectif de discréditer la personne de Dany Banza qui n'était même pas à Lubumbashi lors de la manifestation ». Il met en garde toutes ces personnes qui sont à la base de ces articles.
« Dans leur logique de vouloir à tout prix attirer la haine et semer la division dans l'espace Grand Katanga, certains esprits enclins à la fourberie semblent n'avoir pas désarmer. Néanmoins, ils sont mis en garde car ils tomberont dans le filet de la Loi à force de vouloir salir à tout prix un Homme d'État innocent qui sert loyalement le chef de l'État Félix Tshisekedi et la nation congolaise ainsi que toute la communauté Katangaise », a-t-il conclu.
Il sied de rappeler que le maire de la ville de Lubumbashi, Robert Lubaba Buluma, a été suspendu de ses fonctions le lundi 24 janvier dernier par le vice-premier ministre de l'intérieur, sécurité et affaires coutumières, Daniel Aselo, quelques jours après la répression « brutale » de la marche organisée par le parti l'Alliance des Forces pour le Bien-être des Congolais (AFBC) de Néné Nkulu. Il lui est reproché d'avoir donné « des ordres confus » au sujet de la marche organisée récemment dans son entité.
Patient Lukusa, à Lubumbashi