Les rebelles ADF, qui sont traqués par les Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) depuis le 6 mai dernier, date de l'instauration de l'état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri, sont aux abois.
C'est ce qu'a affirmé le porte-parole de l'armée, le général Léon-Richard Kasonga, lors du briefing sur l'état de siège, conduit le mercredi 1er décembre 2021 par le porte-parole du gouvernement, et ministre de la Communication et des Médias, Patrice Muyaya, sur les antennes de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC).
"Nous sommes convaincus que ce que nous sommes en train de vivre aujourd'hui, ce sont les derniers soubresauts d'un ennemi aux abois. Il est [ADF ndlr] aux abois pourquoi ? Parce qu'il ne peut pas nous affronter, il cherche les parents, les mamans qui vont au champ, ou une position faiblement tenue par l'armée et ils vont se distinguer là-bas pour montrer qu'ils existent et qu'ils doivent continuer à pérenniser la terreur", a déclaré le porte-parole de l'armée.
En outre, le général Léon-Richard Kasonga a insisté sur le soutien que la population de la République démocratique du Congo doit témoigner aux FARDC car, a-t-il martelé, aucune armée dans le monde ne peut remporter une guerre si elle n'est pas soutenue par sa population.
Lors de ce briefing, le gouvernement de la République, l'armée et la Police ont confirmé la présence des troupes Ougandaises sur le sol congolais dans le cadre de la mutualisation des renseignements et des efforts.
À en croire Patrick Muyaya, la République démocratique du Congo et la République de l'Ouganda ont convenu ensemble de mettre fin à l'aventure des rebelles ADF qui sont à la base de l'insécurité et des massacres des civils dans l'Est du pays de Félix Tshisekedi.
Jephté Kitsita