Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont enregistré de nouveaux exploits contre les rebelles d'Allied Democratic Forces (ADF) en territoire de Beni (Nord-Kivu).
Après la reconquête du grand campement ennemi de Mwalika dans le même territoire, l'armée annonce avoir pris le contrôle d'une autre importante base à partir de laquelle, les terroristes ougandais préparaient régulièrement des attaques sur la route Beni-Kasindi.
Dans une communication ce jeudi 19 août 2021, le porte-parole des opérations Sokola 1 qui rapporte les faits, a salué la contribution des casques bleus de la Mission de l'Organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) grâce à leurs bombardements aériens.
« Les FARDC récupèrent un autre campement des ADF entre le confluent Semuliki-Talya après un assaut fait hier mercredi 18 août par les troupes d'infanterie sur ce bastion stratégique des ADF qui les aident à faire des incursions et embusquer les véhicules sur la route Beni-Kasindi », informe le lieutenant Antony Mwalushayi qui promet tout le bilan après l'opération de ratissage.
La semaine dernière, les FARDC ont repris la très stratégique vallée de Mwalika à la suite de combats qu'ils ont engagés contre l'ennemi depuis le dimanche 8 août dernier à Mayangose 2.
Au cours de ces opérations, les forces loyalistes ont su neutraliser 45 combattants ADF, en plus des effets militaires récupérés.
L'armée qui met ces victoires au compte de l'état de siège décrété par le président Tshisekedi rassure que les rebelles sont en perte de vitesse.
« Les ADF sont en grande difficulté sur l'ensemble de la zone opérationnelle Sokola 1 Grand Nord. Des pertes énormes en hommes et matériels de guerre sont enregistrées du jour au lendemain dans le camp de ces terroristes », ajoute le porte-parole militaire dans la contrée.
Mais en dépit de l'assurance, les populations du Nord-Kivu et de l'Ituri se plaignent des faibles résultats de l'état de siège, tant que les massacres se poursuivent. Elles plaident pour des mesures plus rigoureuses pour sécuriser les agglomérations.
Isaac Kisatiro, à Butembo