Projet "Renaissance" de la FEC : Albert Yuma et des femmes entrepreneures évoquent les perspectives économiques en RDC

Mardi 3 août 2021 - 23:16
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La Fédération des Entreprises du Congo (FEC) dirigée par Albert Yuma a organisé, ce mardi 03 août 2021, à Kinshasa, une table ronde avec des femmes du monde des affaires opérant en République démocratique du Congo sous le thème : "Rôle de la femme au sein du Patronat congolais et son impact dans l'économie congolaise" .

Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la série de tables rondes sur les perspectives économiques au Congo-Kinshasa, lancée, en juin dernier, par le Patronat congolais dans le cadre son projet "Renaissance".

Dans son discours, Albert Yuma a, d'entrée de jeu, présenté la FEC, notamment ses objectifs et ses réalisations. 

"Je leur ai expliqué, pour commencer, qu'est-ce que c'était la FEC ? Et qu'est-ce que n'était pas la FEC ? Et qu'est-ce que je pensais qu'ensemble on pouvait faire, en sachant qu'au-delà du fait qu'on dit que la femme est l'avenir de l'homme, la femme est un socle qui est un opérateur économique généralement plus efficace que l'homme quand on lui donne la capacité et l'opportunité de gérer, de produire et de conduire les affaires", a-t-il rapporté à la presse.

À l'occasion, Albert Yuma est revenu sur le projet "Renaissance" de la FEC. "Le Projet Renaissance est né du fait que nous-mêmes au sein de la FEC on a constaté, quand j'étais réélu et je disais que c'était pour mon dernier mandat, peut-être que la FEC était incomprise, peut-être que beaucoup de gens ne savaient qu'est-ce qu'est la FEC, qu'est-ce qu'elle pouvait faire pour eux et qu'est-ce que la FEC pouvait obtenir de ceux qui ne sont pas membres", a expliqué le président de la FEC. 

Durant les échanges, le président du Patronat congolais et ces femmes entrepreneures ont aussi évoqué les différents facteurs qui font obstacle à l'économie nationale.

"Mais en majorité, elles ont aussi fait le même diagnostic que nous, le climat des affaires est mauvais, la fiscalité, la parafiscalilité sont difficiles, l'administration publique n'accompagne pas, elle démoralise, l'accès aux financements bancaires est difficile. Alors ensemble, nous avons convenu, j'ai beaucoup aimé l'expression d'une d'entre elles, elles vont nous accompagner comme les amazones économiques pour que leurs préoccupations s'ajoutent à notre voix pour que, face au gouvernement, qu'on soit les vrais partenaires privilégiés qui, en amont, avec le gouvernement prennent les bonnes décisions", a dit Albert Yuma, avant d'exprimer sa satisfaction quant aux discussions avec ces femmes d'affaires.

De leur côté, ces femmes entrepreneures se sont dites satisfaites des échanges avec le Patronat congolais.  

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"Je suis vraiment très très satisfaite de cette table ronde parce que nous sortons bien bien fournies de plusieurs informations parce que, comme je l'ai souligné à la table ronde pendant mon intervention, qu'on voyait la FEC de loin, les activités de la FEC n'étaient pas assez vulgarisées et on avait l'impression que la FEC était réservée à une catégorie des personnes VIP. Mais aujourd'hui, on comprend qu'il y a beaucoup d'activités qui ont été organisées par la FEC, notamment dans la capitale ville de Kinshasa et aussi dans les autres provinces. Et le président de la FEC, Monsieur Yuma, vient de nous promettre que cette fois-ci ils vont changer le fusil d'épaule (...)", a déclaré Mamie Mujanyi, entrepreneure et présidente du Mouvement International des Femmes Dynamiques d'Afrique (MIFDA). 

Il sied de signaler que la rencontre de ce jour entre la FEC et des femmes entrepreneures est la deuxième table ronde organisée par le Patronat congolais dans le cadre de son projet "Renaissance". La première a connu la participation des étudiants de l'Université de Kinshasa (UNIKIN) et de l'Université Protestante au Congo (UPC) en juin de cette même année. 

Le Projet "Renaissance", lancé par Albert Yuma après sa réélection à la tête de la FEC au mois de novembre dernier, est axé sur 5 piliers, à savoir : 

- Renforcement de l’administration et revue des statuts, de la composition des commissions et des comités professionnels ; 

- Accentuation du rôle syndical de la Fédération ; 

- Positionnement de la Fédération comme partenaire de référence dans le choix, la conception et l’exécution des programmes structurants ; 

- Le développement du rôle de chambre de commerce et Promotion des hauts cadres nationaux par la création des corridors les mettant en lumière et ;

- Promotion de hauts cadres nationaux par la création des corridors les mettant sous la lumière.

Prince Mayiro

 

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