Les groupes armés actifs dans le territoire de Kabambare sont prêts à se rendre et reprendre soit la vie civile, soit à intégrer les Forces Armées de la République Démocratique du Congo ou Police Nationale Congolaise.
L'information est rapportée à 7SUR7.CD ce dimanche 11 juillet 2021 par Afani Idresa Manga, gouverneur ad intérim du Maniema qui effectue une mission de pacification dans le Sud de la province.
6 groupes armés qui se battaient entre eux ou avec les FARDC ont été identifiés et après échange avec leurs dirigeants, plusieurs ont accepté le désarmement, indique le gouverneur de province.
« Nous avons identifié au moins six groupes armés dans le territoire de Kabambare. Après les échanges avec ces différents groupes armés, beaucoup d’entre eux se sont engagés à déposer les armes. C’est un processus qui commence et qui va prendre du temps », a dit Afani Idrisa Manga au micro de 7SUR7.CD.
Pour lui, une assistance humanitaire en faveur de la population victime est urgente, car soutient-il, plusieurs maisons ont été incendiées et détruites à cause de la guerre.
« Il faut aussi une aussi une assistance humanitaire parce que beaucoup de villages ont été brulés. Et nous venons de créer un comité charger de recenser et identifier tous les miliciens à fin d’intégrer la société », a-t-il poursuivi.
Pour rappel, la prolifération des groupes armés dans le territoire de Kabambare a été provoquée après les accords conclus au début des années 2000, entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo et la firme canadienne Bandro dont les cahiers de charge avec la population n’avaient pas été respectés.
Prise de colère et de frustration, la population s’était regroupée en milices pour s’opposer à l’exploitation de l'or par ladite firme.
Morisho Tambwe, à Kindu