Réhabilité de ses fonctions par le premier ministre, la suspension du directeur général du Cadastre Minier (CAMI) par le ministre des mines, Willy Kitobo, n'était qu'une manœuvre concoctée contre lui par ses détracteurs pour le mettre à l'écart.
À en croire des sources proches du CAMI qui se confiées ce dimanche à 7SUR7.CD, les griefs mis à charge par le ministre des mines, Willy Kitobo, pour suspendre le DG de CAMI qui fait "son travail avec satisfaction et patriotisme depuis 15 ans", ne sont pas fondés.
"Les griefs retenus contre le DG dans la lettre des suspensions sont creux, non précis et génériques : faute lourde, mauvaise gouvernance, dysfonctionnement, insubordination et comble du ridicule, la gestion opaque des certains titres soustraits au contrôle Ministre ! comme si la tâche du Ministre était de contrôler les titres au lieu de s’occuper des questions autrement importantes sur
lesquelles la Nation l’attend ! Cette offensive est une fuite en avant avec à l’horizon la chute du Gouvernement imminente. La lettre de suspension vient couronner une campagne commencée il y a un temps sur les réseaux sociaux avec des attaques personnelles, des fausses accusations et des rumeurs aux buts inavoués mais qui ont fait plouf dans l’opinion", ont-elles indiqué.
En outre, nos sources s'indignent de l'implication du ministre Kitobo dans cette affaire qui a preuve "de partialité". Par ailleurs, elles réjouissent du fait qu'il ait été recadré, dans la foulée, par le chef du gouvernement.
"Il s’est positionné comme porte-voix de ce groupe de prédateurs sans foi ni loi, aux intérêts et agendas divergents, qui ont juré d’abattre
le DG MUPANDE même en recourant à des moyens immoraux. Le DGA porte étendard du groupe utiliserait les services de sa propre fille, officiellement chargée de communication du Ministre, mais en fait femme à tout faire : parsec, porte mallette dans tous les voyages (Privée ou officiel), internaute, etc.", ont-elles souligné.
Suspendu jusqu'à nouvel ordre par le ministre des mines pour une gestion non-transparente et une insubordination à son autorité, le DG du CAMI a été réhabilité par le Premier ministre, Sylvestre Ilunkamba.
Jephte Kitsita