Le secrétaire général de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) accuse le Front Commun pour le Congo (FCC) dont l'autorité morale est l'ex-chef de l'État Joseph Kabila, de vouloir tuer le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Lors d'une matinée politique tenue le samedi 28 novembre 2020 au siège du parti présidentiel situé dans la commune de Limite à Kinshasa, Augustin Kabuya a promis que l'UDPS se rendra dans les ambassades pour démontrer, vidéo à l'appui, que le FCC veut éliminer physiquement le chef de l'État.
"Ce qu'il faut retenir, est qu'ils ont promis de tuer le chef de l'État, le monde entier l'a entendu. Dès la semaine prochaine, nous allons faire une tournée avec ces vidéos, nous allons déposer dans toutes les ambassades, nous allons les traduire en leurs langues, pour qu'ils sachent que le FCC avait fait une réunion, où ils se sont entendus pour tuer le chef de l'État", a déclaré Augustin Kabuya.
Cependant, le secrétaire général du parti dirigé par l'ancien premier vice-président de l'Assemblée nationale Jean-Marc Kabund, a prévenu que l'UDPS n'a pas peur des intimidations.
"Nous n'avons pas peur des intimidations. Vous avez pris le risque de faire des réunions pour éliminer le chef de l'État. Nous ne vous laisserons pas (...) L'un d'entre vous l'a dit à travers les médias", a affirmé le secrétaire général de l'UDPS.
Lors de la même activité, Augustin Kabuya a indiqué que la place de plusieurs membres du FCC est le Centre Pénitentiaire de Rééducation de Kinshasa (ex-prison de Makala) pour les crimes qu'ils ont commis en République démocratique du Congo. D'autres par contre, a-t-il ajouté, doivent se retrouver à la CPI.
Pour rappel, les relations entre le FCC et le CACH se sont "sérieusement" dégradées depuis plusieurs semaines déjà. À la base de cette situation, la nomination de 3 nouveaux juges à la Cour Constitutionnelle par le président Tshisekedi, suivie de leur prestation de serment au Palais du Peuple.
Jephté Kitsita