Le directeur général de Cadastre Minier (CAMI), Jean Félix Mupande a démenti les informations faisant État de la vente frauduleuse d’un carré minier à un Chinois dans la province d’Ituri.
Dans une mise au point signée par son avocat conseil et parvenue à la Rédaction de 7SUR7.CD ce jeudi 3 septembre 2020, le directeur général de cadastre minier, Félix Mupande ne reconnaît avoir touché une "somme faramineuse" évaluée à 3 millions $ pour faciliter la vente d’un carré minier, titre d’autrui à un opérateur économique chinois.
Pour lui, il n’y a jamais eu de titre d’autrui vendu ou acheté par le CAMI , encore moins une facilitation par son directeur de cabinet d’une quelconque transactions moyennant un payement.
Jephté Kitsita
(Ci-dessous, la mise au point du Cadastre Minier)
Depuis ce lundi 31 juillet 2020, le Cadastre Minier (CAMI) est mis en cause à travers son Directeur Général, par une certaine presse mal informée de ses activités.
En effet, ce service important et stratégique créé en 2002 par le Code Minier et mis en place
en 2003, s’occupe de la gestion du domaine minier ainsi que des titres miniers pour le compte de l’État Congolais.
Il est dirigé depuis novembre 2005 par le DG Jean Félix MUPANDE. Guidé par les principes fondateurs de transparence et de bonne gouvernance inscrits dans le Code Minier, celui-ci n’a ménagé aucun effort pour faire du CAMI un service d’excellence, performant et de référence au plan national et international dans le secteur des mines. Les résultats parlent d’eux même, que cela soit pour l’augmentation des revenus publics provenant de la gestion du domaine minier où la confiance observée dans le chef des investisseurs qui affluent régulièrement pour participer à la mise en valeur de richesses minières du sous-sol.
Se référant à l’exemple d’organisation mise en place par le DG MUPANDE au Cadastre Minier, la Banque Mondiale recommande régulièrement à plusieurs pays subsahariens de s’inspirer du modèle congolais pour la mise en place et la modernisation de leur cadastre. A ce titre plusieurs, délégation ont défilé à Kinshasa en visite d’étude, notamment le BURKINA FASO, le CAMEROUN, CONGO/Brazza…d’autres sont en pipeline…
Au regard de ce caractère exemplaire de sa gestion, les accusations portées par l’article de presse du 31 août 2020 dans un media sur la personne du DG MUPANDE n’ont aucun fondement, car se basant sur des ragots qui ont travesti la vérité.
Il est clair qu’il s’agissait bien d’une cession intervenue légalement entre parties privées, en novembre 2017 et non en 2019, notamment entre la cédante fifi ODIA et la cessionnaire la société KIMIA MINING INVESTMENT. A la faveur de l’enregistrement de cette cession, en janvier 2018 la Société KIMIA s’est servie des complicités internes des agents véreux pour délocaliser le droit cédé, de Kipushi à Mambassa, du reste sur un périmètre libre de droit de tiers. En mai 2020, informé des doléances de la Coopérative Minière de l’ITURI (COMITURI) en conflit d’occupation de site avec KIMIA, le Directeur Général du CAMI va diligenter un audit interne qui aboutira au constat de forfaitures dans le chef des agents précités.
Le code minier n’autorisant pas un tel acte, après aveux devant la commission de discipline, ils ont ils ont été sanctionnés par la Direction Générale du CAMI, et non le Ministre des Mines, conformément au Code du Travail, au Statut du Personnel du CAMI et à la Convention Collective.
Il s’avère donc qu’il n’y a jamais eu de titre minier d’autrui acheté ou vendu par le CAMI, encore moins la facilitation par son Directeur Général d’une quelconque transaction moyennant un certain paiement.
L’allusion de corruption à son endroit n’est qu’une machination ourdie par des personnes malveillantes qui cherchent à nuire au Directeur Général MUPANDE et à ternir la réputation assise du CAMI comme fer de lance du secteur
minier en RDC.
Le Cadastre Minier et son Directeur General sont ouverts et transparents à qui chercherait à obtenir la bonne information sur ses activités plutôt que se livrer à la calomnie au risquer de verser dans les imputations dommageables.