Vital Kamerhe, président national de l'Union pour la Nation Congolaise (UNC), a remercié tous les militants et sympathisants de son parti politique et mouvements associatifs, qui lui ont exprimé leur soutien par une marche pacifique organisée à travers le pays.
Il l'a fait savoir dans un message de remerciements signé par son secrétaire général a.i Aimé Boji Sagaré, en date du 25 juillet 2020, dont la copie est parvenue à 7SUR7.CD ce lundi.
"L'honorable Vital Kamerhe, président national de l'UNC, me charge de transmettre ses profonds remerciements à tous les compatriotes, membres des mouvements associatifs, de la société civile, cadres, militants et sympathisants de l'UNC pour le soutien lui exprimé, en ce moment de dure épreuve, à travers les marches pacifiques organisées à Kinshasa et dans différentes villes et territoires de notre pays le 23 et 25 juillet 2020", a écrit Aimé Boji Sagaré.
Kamerhe félicite la police nationale qui a encadré les manifestants, hormis quelques dérapages dans la province du Nord et Sud-Kivu.
"Il félicite, en outre, les forces de l'ordre qui, dans l'ensemble ont bien encadré ces manifestations hormis l'incident de Goma où un militant a été blessé par balle et celui de Bukavu où le rassemblement pacifique au terrain de Funu a été dispersé", ajoute-t-il.
Et de poursuivre : "Au-déla du réconfort moral, ces manifestations renforcent sa profonde conviction que le peuple congolais, épris de paix et de justice, continue à croire en l'avènement d'un véritable Etat de droit dans notre pays".
Cependant, Vital Kamerhe a, une fois de plus, clamé son innocence. Il espère recouvrir sa liberté totale.
"En communion avec tous les Congolais qui suivent avec attention ce procès du programme des 100 jours, il continue à clamer son innocence et à demander que le droit soit dit pour qu'il recouvre sa liberté totale et continue à œuvrer pour le bien être des Congolais", renchérit le document.
Il sied de rappeler que le directeur de cabinet du chef de l'État a reçu, à la prison centrale de Makala, la visite du coordonnateur du Front Commun pour le Congo (FCC), Néhémie Mwilanya, mais également celle du secrétaire général de la CENCO, l'abbé Donatien Nshole.
Ce dernier est condamné à 20 ans des travaux forcés pour détournement des fonds alloués à la construction des maisons préfabriquées.
Roberto Tshahe