Le ministre de la jeunesse Billy Kambale a lancé, jeudi 25 juin 2020, au Centre Professionnel de Kintambo à Kinshasa, la fabrication à grande échelle des masques.
Selon lui, ces matériels de protection contre la Covid-19 seront fabriqués par des jeunes filles encadrées dans 6 centres professionnels de la capitale, et avec l'appui technique et financier des partenaires internationaux entre autre, le Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA).
"Je suis venu ici, c'est pour le lancement de la fabrication des masques par nos jeunes filles qui ont été victimes pour certaines des violences sexuelles, pour d'autres, en désorientation scolaire ou carrément déscolarisation. Ici, au Centre Professionnel que nous avons, nous les encadrons, nous leur apprenons notamment, la coupe et couture. Et aujourd'hui, nous sommes venus pour le lancement de la fabrication à grande échelle des masques que nous allons distribuer à la population, surtout aux jeunes démunis qui n'ont pas accès aux moyens", a fait savoir ce membre du gouvernement.
À l'en croire, la capacité de production par ces jeunes est de 1000 masques par jour. Il a ajouté que ces masques seront fabriqués en suivant les recommandations des autorités sanitaires.
"Les tissus qui sont retenus, ce sont des tissus présélectionnés avec une rigueur et même nos nettoyages à sec qui sont déployés ici, c'est pour garantir que les masques qui sont produits ici, sont les masques de qualité et qui vont servir à nos populations d'éviter à contracter la maladie à coronavirus", a indiqué le ministre de la jeunesse.
De son côté, Pierre Klissou, conseiller technique principal à l'UNFPA, a remercié le ministre de la jeunesse pour son implication dans la relance du centre Kitumaini. Il a également rappelé que le devoir de l'UNFPA est d'accompagner le gouvernement de la RDC dans la lutte pour l'autonomisation de la femme et sa participation au processus de développement.
Le programme Kitumaini (espoir, ndlr) a été mis en œuvre en 2018 dans les villes de Goma, Lubumbashi et Kinshasa. Il vise l'encadrement des jeunes filles et l'intégration du programme d'éducation à la vie familiale dans le curriculum de l'enseignement primaire. Il est aussi soutenu par les ambassades de la Suède et du Canada en RDC.
Prince Mayiro