Lors de sa prise de parole à l'audience du 11 juin dernier à la prison de Makala, Vital Kamerhe a déploré le fait que la partie civile et le procureur général "n'ont pas pu prouver sa culpabilité' dans le détournement des deniers publics avec des pièces irréfutables.
Pour le directeur de cabinet du chef de l'État, accusé notamment de détournement de la somme de 48 millions USD en ce qui concerne le programme d'urgence de 100 jours du président Tshisekedi, il ne faut pas supposer mais plutôt présenter des pièces.
"J'étais convaincu qu'aujourd'hui, on va me présenter finalement des pièces, monsieur Kamerhe sur les 57 millions USD voici preuve à l'appui ce que vous vous avez reçu. Monsieur Kamerhe sur les 1 million USD de Monsieur Jeannot voici votre part, on ne doit pas supposer, on doit présenter. Monsieur Kamerhe sur les 2 millions USD de Usmal voici votre part", a dit Vital Kamerhe.
Le directeur de cabinet du chef de l'État a rappelé dans son intervention que c'est grâce au programme d'urgence de 100 jours que les enseignements dits non-payés ont pu recevoir leurs salaires.
"Laissez-moi vous dire que le programme de 100 jours c'est 132.000 enseignants non-payés qui sont payés par Félix Tshisekedi, 300.000 nouvelles unités en train d'être mécanisées, 5.000 médecins progressivement en train d'être payés, le salaire des enseignants est passé de 50$ à 250$ pour permettre aux parents de ne pas payer", a fait savoir Vital Kamerhe.
Le président du Tribunal, après avoir affirmé être suffisamment éclairé sur ce dossier, a annoncé à la fin de l'audience que le jugement final sera rendu le 20 juin prochain.
Jephté Kitsita