Les représentations de l'Ogefrem (office de gestion du fret maritime) de Mombasa, au Kenya, et de Dar-es-salaam, à Tanzanie, sont bel et bien opérationnelles.
C'est-ce qu'a affirmé le directeur général de cet établissement public, Patient Sayiba, ce vendredi 6 mars, au cours d'un point de presse.
" Au moment où je vous parle, le bureau de représentation de
l’Ogefrem à Mombasa et à Dar-es-salaam sont bel et bien opérationnels. Il n’y a jamais eu une quelconque décision des autorités Kenyanes de les fermer ", a-t-il déclaré d'un ton ferme.
Pour étayer ses propros, Patient Sayiba a, sur le chemp, téléphoné par appel vidéo le représentant de l'Ogrefrem à Mombasa qui, images à l'appui, a montré son équipe en plein travail.
Les services de communication de l'Ogrefrem ont, en outre, balancé une vidéo de l'ambassadeur de la RDC en Tanzanie, Jean-Pierre Mutamba, qui a confirmé, preuve à l'appui, que la représentation de l'Ogefrem de Dar-es-salaam fonctionne en bonne et due forme.
Ces démonstrations ont coupé court à la rumeur véhiculée par ceux que Sayiba qualifie des détracteurs de la RDC de manière générale.
Au cours du jeu des questions-réponses avec les médias, le directeur général de l'Ogefrem s'est dit étonné de voir la naïveté avec laquelle certains responsables, au niveau du pays, ont commenté et relayé ces fausses informations via leurs comptes sur les réseaux sociaux.
A l'en croire, ces vidéos seraient boutiquées par certains opérateurs économiques véreux qui, explique-t-il, sont contre les instruments de traçabilité mis en place par l'Ogefrem pour lutter efficacement contre la fraude douanière et contribuer de façon sensible à la maximisation des recettes tant prônée par le chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi.
Ces instruments de traçabilité initiés par l'Ogefrem sont:
1.La fiche électronique de renseignement à l'import (Feri),
2.La fiche électronique de renseignement à l'export (Fere) et l'Attestation de destination (AD).
"Ces opateurs économiques véreux sont mal à l'aise avec ces nouveaux mécanismes. Nous connaissons des mauvaises pratiques qui se font. Dès que les marchandises qui, à l'origine étaient destinées à la RDC, arrivent à Mombasa, ils falsifient des documents, en changeant la destination. Ils les envoies à Ouganda pour les faire entrer en RDC par fraction. Ce qui fait échapper à l'Etat congolais beaucoup d'argent", a indiqué Patient Sayiba.
Il appelle à un sursaut patriotique afin de démanteler ces réseaux des malfrats qui ternissent l'image de la RDC.
Il convient de rappeler qu'une vidéo circule en boucle sur les réseaux sociaux, depuis la soirée du mercredi 04 mars 2020, faisant état de la décision qui aurait été prise par le président de la République
du Kenya, Uhuru Kanyata, de fermer
le bureau de représentation de l’Ogefrem à Mombasa.
Cette vidéo indique que les autorités Kényanes auraient pris cette décision dans le but de mettre fin à la corruption et aux tracasseries qui auraient été occasionné par l’exigence par l'Ogefrem de la vérification de la souscription aux
documents de couverture de fret pour toute cargaison à destination
de la RDC, transitant par le port
maritime de Mombasa.
Orly-Darel Ngiambukulu