La République Démocratique du Congo représentée par son secrétaire général aux affaires étrangères, Christian Atoki Ileka, a ratifié ce mercredi à Singapour la convention initiée par cette organisation internationale, pour une médiation en matière de commerce.
Prenant la parole devant les représentants des pays membres des Nations-Unies, le diplomate congolais a fait savoir que son pays salue l'arrivée de cet instrument.
"Elle (ndlr RDC) salue donc l’arrivée d’un tel instrument, dès lors qu’elle favorisera le recours à la médiation, dont les avantages ne sont plus à démontrer", a déclaré l'ancien ambassadeur de la RDC à l'ONU.
Mon pays, ajoute Atoki Ileka, "conscient de son ouverture au commerce international grâce à ses millions d’hectares de terres arables, ses immenses ressources naturelles et son grand potentiel hydro-électrique, a toujours soutenu tout processus, tant au niveau régional qu’international, organisant la règlementation entière de l’exercice du commerce entre les Etats. C’est pourquoi les efforts d’assurer leur rapport harmonieux dans le contexte de leur relation commerciale, imposent la mise en place des règles uniformes et les règles établissant les bases rationnelles d’un règlement pacifique des litiges pouvant découler de leurs activités commerciales".
C’est dans ce sens que la RDC s'est engagée à signer la convention de Singapour sur la médiation, un acte de nature à contribuer, non seulement à l’assainissement du climat des affaires dans le monde, mais aussi au renforcement de la paix et la concorde entre les États ; a-t-il encore affirmé.
Par ailleurs, Christian Ileka a indiqué que le Congo-Kinshasa "ne ménagera aucun effort pour faire siens les objectifs et les principes contenus dans la convention et ce, après tout le processus de ratification de celle-ci".
À noter que quarante-six pays, membres des Nations-unies, parmi lesquels les Etats-Unis et la Chine, ont signé la convention de Singapour sur la médiation en matière de commerce entre les États.
Par la signature de cet instrument, l'ONU espère que le règlement de différends conflits commerciaux transfrontaliers sera facilité et permettra de stabiliser les relations commerciales entre les pays.
L'objectif du texte est de définir un cadre mondial en lequel les entreprises pourront avoir confiance pour régler des conflits commerciaux à l'échelle internationale par la médiation plutôt que par des actions en justice, lesquelles peuvent donner lieu à des procédures longues et coûteuses, selon l'ONU.
P.M.