La division provinciale de l'Intérieur du Kasaï Central a organisé lundi 05 août 2019 à Kananga, un atelier sur l'élaboration d'un plan d'amélioration du taux d'enregistrement de l'enfant à l'État civil.
Pour la cheffe de division à l'intérieur Agnès Misenga, l'enregistrement à l'État civil est d'une importance capitale, car il permet à l'enfant de bénéficier de plusieurs avantages dont "le droit à l'identité, à la nationalité et à l'héritage".
Elle a rassuré l'assistance des démarches entreprises par la province avec l'appui des partenaires pour offrir à tout enfant ayant dépassé le délai d'enregistrement gratuit de bénéficier d'un jugement supplétif.
Pour la chargée de la protection de l'enfant à l'UNICEF, "l'État congolais prévoit 90 jours pour que le nouveau né soit enregistré gratuitement à l'État civil".
Cet atelier d'un jour qui a bénéficié de l'appui logistique de l'UNICEF, a mis autour d'une table les cadres territoriaux, les experts, les chefs religieux et autres acteurs de la société civile.
Alain Saveur Makoba depuis Kananga