Les habitants de Kanzala, dans la ville de Tshikapa, dénoncent les mauvaises installations hygiéniques placées à quelques mètres du gouvernorat provincial du Kasaï.
Ceux-ci disent, ainsi, être exposé aux différentes maladies d’ordres endémiques.
Ils affirment que les déchets récoltés au pourtour des différentes avenues de la commune de Kanzala sont déposés dans une poubelle située sur l'avenue de la Banque et ce, depuis environ une année.
"Chaque jour qui passe, les habitants d’autres avenues viennent déposer leurs déchets la nuit. Ils occasionnent en grand nombre la naissance des moustiques par seconde" s’indigne un des habitants victimes des odeurs nauséabondes.
Dans la région, certains sont, tout de même, contraints de sortir de leurs maisons d’habitations aux heures vespérales. Ces derniers craignent les piqures des moustiques anophèles, source du paludisme.
Bien plus, raconte un habitant, l’avenue de la Banque est non seulement plus fréquentée, mais aussi et surtout, occupée par une panoplie des bureaux de l’État.
Il regrette cependant, la légèreté avec laquelle les services concernés traitent ce dossier.
D’où, les habitants de Kanzala exhortent les autorités provinciales du Kasai à s’impliquer dans l’évacuation des déchets pour enfin "lutter contre les maladies des mains sales".
Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa