Sud-Ubangi et Sankuru : les élections de gouverneurs fixées au 10 juillet, Mukumadi et Taila dans la course

Mardi 25 juin 2019 - 22:22
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7SUR7.CD

 

Après une longue attente, les élections des gouverneurs des provinces du Sankuru et du Sud-Ubangi auront finalement lieu. D'après une décision de la CENI dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD mardi 25 juin 2019, les gouvernorales dans les provinces précitées auront lieu le 10 juillet 2019.

Dans la province du Sankuru, le candidat Joseph Mukumadi a finalement été réintégré. Il sera désormais face à l'ancien ministre de communication Lambert Mende.

Pour rappel, l'élection du gouverneur du Sankuru avait été suspendue par le Conseil d'État sur instruction du président de la République. Ce, après le bras de fer observé entre le Conseil d'État, le Conseil supérieur de la Magistrature et la CENI au sujet de la candidature de Joseph Mukumadi. 

En effet, le Conseil d'État avait avait à travers son arrêt, demandé à la CENI de réintégrer la candidature de Mukumadi invalidée par la Cour d'appel de Lusambo au motif qu'il serait détenteur d'une double nationalité. Chose qui ne sera pas faite par la CENI qui avait maintenu l'unique candidature de Lambert Mende avec la bénédiction du Conseil Supérieur de la Magistrature qui s'était inscrit en faux contre l'arrêt du Conseil d'État réhabilitant Mukumadi.

S'agissant du Sud-Ubangi, le Conseil d'État a annulé l’élection du gouverneur du 15 avril 2019 à l'issue de laquelle, Jean-Claude Mabenze du FCC avait été élu gouverneur du Sud-Ubnagi avec 15 voix sur 28 au second tour.

En effet, à l'élection du gouverneur et vice-gouverneur du Sud-Ubangi, le candidat Taila Nage, gouverneur sortant PPRD s’était représenté comme candidat indépendant, et avait vu sa candidature rejetée la première fois par la CENI au premier tour. Rejet confirmé en appel par la Cour d'appel de Gemena.

Au Conseil d'État, ses avocats avaient obtenu gain de cause. Sa candidature devait être alignée avec celles des autres adversaires candidats gouverneurs.

Mais, la CENI et l'Assemblée provinciale du Sud-Ubangi avaient refusé de l'aligner comme candidat, malgré la réhabilitation de sa candidature par le conseil d'État.

Alphonse Muderwa