Il s'agit des personnes vivant aux quartiers mudzi-pela, Ngezi et bankoko situés dans la partie nord, au centre et au sud-ouest de la ville de Bunia.
Dans ces quartiers, plusieurs ménages sont à ce jour privés d'eau potable car il y a quelques jours, le point d'adduction d'eau communément appelé "ngongo" desservant ces parties de la ville a été vandalisé par des inciviques qui seraient auteurs des atrocités dans le territoire de Djugu.
Cette situation affecte déjà négativement la vie quotidienne de la population. La plupart de victimes de cet acte ignoble déclarent éprouver de difficultés pour s'approvisionner de cette denrée devenue rare et sont obligés de parcourir de longues distances pour se procurer l'eau de forage moyennant une somme d'argent (100fc=1 bidon de 20L).
Ainsi, ils plaident pour une intervention urgente de l'État congolais afin de limiter les dégâts.
Le chef des Travaux Lokuni Nembe Thierry, secrétaire général académique de l'ISP/Bunia, une institution d'enseignement supérieur touchée également par cette crise, parle d'un crime contre l'humanité.
Raison pour laquelle, il souhaite voir ses auteurs répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes.
Le maire de la ville de Bunia Ferdinand Fimbo, tout en condamnant le sabotage de ce point d'adduction d'eau, affirme que des démarches sont en cours en vue de rétablir la fourniture d'eau dans les quartiers concernés.
Il sied de noter que le point d'adduction d'eau détruit par ces inciviques se trouve à plus ou moins 15 km au nord-est de Bunia sur la colline Ngongo et a été aménagé par l'ONG CIDRI en partenariat avec le diocèse catholique de Bunia vers 1986.
Séraphin Banangana/Correspondant 7SUR7.CD à Bunia