Les conférenciers de la première table ronde de la Semaine Française de Kinshasa (SFK), ce mercredi 13 juin à Pullman hôtel, ont tous été unanimes sur la nécessité pour la RD Congo de diversifier et de numériser son économie.
Premier intervenant, Pierre Grandjouan, de la Direction du Trésor de France, s'est appesanti sur la situation actuelle des économies africaines et sur les enjeux liés à la diversification.
Il a insisté sur le rôle que joue la diversification dans la croissance et le développement des économies nationales.
Il a, dans ce même registre, encouragé les pays africains à mettre en place des stratégies et plans de développement économique axés sur la diversification.
Intervenant en second lieu, Grégory Clémente, Directeur général de Proparco, a présenté les actions que mène son organisation dans le secteur financier, ainsi que dans les domaines de la promotion des PME, des énergies renouvelable, de l'agro-industrie et des secteurs sociaux dont la santé et l'éducation.
Il a plaidé pour la promotion du secteur privé comme volet important de la croissance économique qui crée de l'emploi, génère des recettes et permet à l'Etat de financer le secteur public.
Jean François Arménian de Formafrique est revenu sur la nécessité de restructurer le secteur des mines en RDC. Il a plaidé sur l'industrialisation en RDC des différents métaux qui sont sur le sol congolais.
Les deux derniers intervenants ont entretenu l'assistance sur l'économie numérique. Michel Reveyrand de Menthon du Groupe Orange a insisté sur l'importance des infrastructures et de l'électrification dans les efforts de diversification et de numérisation de l'économie.
Intervenant pour le compte de HP Afrique, Elisabeth Moreno a parlé de l'économie digitale comme atout du développement économique et social du continent africain.
" Aujourd'hui l'innovation est à la base de tout développement. Or, c'est le numérique aujourd'hui favorise l'innovation, la compétitivité et la croissance inclusive. Donc on voit là combien les pays africains, en l'occurrence la RDC, ont intérêt à investir dans le numérique", a-t-elle indiqué.
Se référant à Nelson Mandela, les conférenciers ont conclu leurs interventions en exhortant les dirigeants africains à investir dans la formation des jeunes et dans l'entrepreneuriat.
Plusieurs entrepreneurs congolais et chefs d'entreprises implantées en RDC avaient pris part à ces échanges. Ils ont, à la fin de cette première conférence, échangé des contacts afin de travailler en synergie et développer davantage des projets.
Orly-Darel Ngiambukulu