Quartier réputé paisible, Masangambila dans la Commune de Mont-Ngafula connaît ces derniers temps une insécurité galopante. Plusieurs cas d'agression ont été signalés sans que la police n'apporte une solution durable. Et ce qui devait se produire se produisit: la vengeance privée. Ce lundi 18 avril, un Kuluna ( bandit) y a été brûlé vif. Son corps calciné gît encore à même le sol jusqu'à cet instant. La justice populaire est la réponse inadéquate d'une société dont la police est démissionnaire. Le regain du banditisme urbain a poussé le gouvernement lors de son dernier conseil des ministres a projeté le lancement d'une deuxième opération, type Likofi, de lutte contre le banditisme. Il est vrai qu'il revient à la police de protéger les personnes et leurs biens, mais la sécurité est aussi tributaire du niveau de pauvreté. L'insécurité galopante à Kinshasa est le résultat de plusieurs facteurs, notamment l'absence des infrastructures énergétiques et de communication. Les embuscades de Kulunas se font souvent le soir dans le noir. La non-continuité du réseau routier obligent les habitants de ce coin de la ville et d'ailleurs à faire de longues distances à pied. Ce qui les rend vulnérables aux attaques de Kulunas qui dit-on proviennent du côté de Kimwenza. Cet acte est le comble de l'horreur, il est injustifiable bien qu'il traduise le ras-le-bol d'une communauté martyrisée par des bandits sans pitié. Aux autorités de prendre leurs responsabilités sous peine de voir le phénomène se généraliser et se banaliser. Ce phénomène était courant à l'est de la capitale. Maintenant il vient de gagner l'ouest. Inquiétant! Ci-dessous dessous les images.
