A un an de la fin du second mandat de Joseph Kabila
Gouverneur de la Ville de Kinshasa André KimbutaYango, le Présidentdu Mouvement des Libéraux progressistes, MLP, Franck Diongoa déclaré de l’audience que les consultations nationale en cours, initiées par Joseph Kabila ne sont ni plus ni moins qu’un piège.
Le chef de l’Etatdont le mandat s’achève l’an prochain en 2016 ne s’est pourtant jamais prononcé sur quelconque désir de briguer un troisième mandat en violation flagrante de la Constitution. Celle-ci limite à deux le nombre de mandats présidentiels.
Suite à ce silence prolongé de Kabila à ce propos, contrastant ainsi avec les agitations observées dans les rangs de sa famillepolitique qu’elle soutient et défend bec et ongle l’hypothèse d’un troisième mandat présidentiel, la confusion s’est établie. Mais,à l’analyse des faits, Joseph Kabila se prépare pour un troisième mandat. La confusion délibérémentcréée a amenéFranck Diongoà qualifier les consultations nationales, de » piège « .
Selon lui, le dialogue politique que la mouvance présidentielleappelle de tous ses vœux ca ç coup sûr accoucherd’un acte constitutionnelissud’un » consensus » qui va ouvrir une brèche à Joseph Kabila pour un troisième mandat.
Lesmêmesappréhensions sont partagées au sein du front de refus représenté pardes formations politiques qui ont pignon sur telles l’UDPS, le MLC, l’ECIDE, et tant d’autres.
Ces derniers ne jurent que par un dialogue politique qui sera organisé suivant l’esprit de l’Accord d’Addis-Abebasous la médiation d’une personnalité neutre. L’ordre du jour devra être fixé par consensus. Toutefois, faisant prévaloirl’étiquette » Souveraineté « , le gouvernement rechigneà cetteoption.
En attendant la tenue de la future rencontre en préparation, une close est c’est que seul le Chef d’Etatconnait la configuration, le format, l’ordre du jour le nombre de participants, le lieu, la durée du dialogue. Si tous ces paramètres étaient connus, on ne parlerait pas de piège.
Par G.O.