Fidèle Babala : » La MP subit le retour de la manivelle «

Mercredi 23 septembre 2015 - 12:38

Selon le secrétaire général adjoint du MLC, la famille politique chère à Joseph Kabila est en train de payer le tribut des cabales qu’elle a montées pour destabiliser de l’Opposition

Le secrétaire général adjoint du Mouvement de libération du Congo (MLC) a démontré, mardi 22 septembre, que la Majorité présidentielle (MP) est en train de subir le retour de la manivelle, en essuyant les conséquences fâcheuses des cabales qu’elle a toujours montées pour destabiliser l’Opposition politique.

Fidèle Babala a fait cette déclaration devant la presse au Palais du peuple, siège du parlement de la République. Ce député national a indiqué qu’il est en train de constater un bouillonnement au niveau de la MP et conclu que cette situation n’arrive pas seulement à l’Opposition.

De son avis, ce bouillonnement veut dire qu’à un moment donné, le débat est libre. Les gens sentent le besoin de se positionner par rapport à leurs intérêts. Fidèle Babala a également laissé entendre que la dissension interne observée à ce jour dans la MP était prévisible.

» Je note que vous semblez découvrir ce que nous avons découvert il y a longtemps. Maintenant, c’est la Majorité qui est en train de subir les affres de la destabilisation. Ils ont fait le débauchage dans l’Opposition. Maintenant, chez eux, ce n’est pas le débauchage. Mais, c’est quoi ? « , s’est-il interrogé.

Et de poursuivre : » A force de susciter des traitres, le président de la République est en train de subir des traitres dans son camp.

» L’élu du peuple a aussi affirmé que, c’est le G7 qui a affaibli l’Opposition et que les membres de cette nouvelle plateforme politique sont les premiers traitres.

Enfin, Fidèle Babala a invité les proches collaborateurs des membres du G7 qui assument des responsabilités dans les institutions de la République à avoir le courage de leurs opinions, en suivant la position de leurs partis, au lieu de se cramponner aux avantages qu’ils tirent des postes qu’ils occupent.

Et de conclure : » Nous n’avons pas peur de les recevoir. S’ils veulent faire partie de l’Opposition, ils n’ont qu’à faire une déclaration. «

Par Marcel Tshishiku