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Face au tollé qu'a provoqué "l'expulsion" de l'américaine Ida Sawyer, chercheuse à Human Rigth Watch, la Direction générale de migration a jugé bon de se justifier quoique précise-t-elle, elle n'est pas obligée de justifier le refus d'octroi d'un visa à un requérant.
Dans un communiqué publié le 10 août, c'est la détention de deux visas d'établissement par l'activiste des droits de l'homme qui lui a coûté son séjour en RDC. Alors que le premier visa était en cours de validité, mais aller bientôt expirer (08 août 2016), Ida avait introduit une demande de renouvellement de visa le 26 avril 2016. Sa demande a abouti à un visa qui courrait jusqu'en mai 2019.
Pour la DGM, la détention de deux visas est une irrégularité. C'est pourquoi, elle a annulé le second visa.
La DGM promet par ailleurs des sanctions sévères à ses agents "prévaricateurs" qui seraient instrumentalisés.
Elle a attire enfin l'attention sur le fait que Ida a quitté la RDC sans qu'elle ne soit notifiée par elle.
Selon bon nombre d'observateurs, les explications de la DGM sont tirées par les cheveux. L'irrégularité reprochée à la chercheuse américaine n'est qu'un prétexte pour régler des comptes à une personne qui a contribué à recenser et documenter les violations des droits humains en RDC. Opération Likofi,Dossier Maluku, Emeutes de janvier, Ida Sawyer alimentait les sanctions occidentales en documentant les exactions. ci-dessous, le communiqué de la DGM


