Mis à l’écart du bureau politique du Palu, Willy Makiashi, vice- Premier ministre en charge de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale, reste membre du Palu. Dans la lettre de notification lui adressée par Antoine Gizenga, secrétaire général et chef du Parti, on en sait désormais les principales motivations.
Contrairement à une certaine opinion, la mise à l’écart du bureau politique du Parti lumumbiste unifié (Palu) de Willy Makiashi, vice-Premier ministre en charge de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale, n’est pas un désaveu.
Dans la lettre lui adressée par Antoine Gizenga, secrétaire général du Palu, chef du parti, il est clairement fait mention des motivations qui ont conduit le Palu à écarter Willy Makiashi du bureau politique du parti. Dans cette lettre datant du 6 octobre 2015, le patriarche Antoine Gizenga s’exprime en ces termes : «Afin de vous permettre de vous occuper pleinement de vos fonctions ministérielles, je vous informe que vous ne faites plus partie du bureau politique ».
Autrement. Willy Makiashi fait toujours partie du Palu. Cependant, de l’avis du secrétaire général du parti, le voir en même temps au bureau politique constituait, à ses yeux, un handicap pour lui permettre d’acquitter convenablement de ses tâches au niveau du gouvernement. Aussi a-t-il décidé de le décharger de toutes ses obligations au niveau du bureau politique. Ce qui, e dit-on dans les milieux proches du Palu, ne peut être assimilé à un quelconque désaveu.
Pour combler le vide que laisse Makiashi au sein du bureau politique du Palu, Antoine Gizenga spécifie que «désormais donc, le secrétaire permanent et porte-parole du parti, ira à la rencontre de nos partenaires accompagnés dé ses adjoints ».
Dans une autre lettre, émanant cette fois-ci du secrétaire permanent et porte-parole du Palu, il a été rappelé au vice- Premier ministre Makiashi que, conséquemment à la décision d’Antoine Gizenga, il ne pouvait «engager le parti en aucune matière auprès de nos partenaires de la MP et du PPRD ».
Toujours est-il qu’entre Willy Makiashi et le Palu, il n’y a aucun brouillard. C’est à ce titre d’ailleurs qu’il continue de siéger au sein du gouvernement central.
Ci-contre, la lettre de notification du patriarche Antoine Gizenga.
LP