Equateur, sa condition pour le dialogue

Lundi 22 juin 2015 - 09:07

Difficile de déterminer si tous les équatoriens de la mouvance présidentielle comme ceux de l’Opposition soutiennent tous la condition de voir un nouveau Gouverneur de la province de l’Equateur élu pour prendre part au dialogue que veut organiser Joseph Kabila à l’issue des consultations qu’il a lancé à Kinshasa il y a quelques semaines. A scruter de près la déclaration du Regroupement de Parlementaires de l’Equateur (REPEQ) faite le week-end dernier, il se dégage que la mise en place d’un nouvel exécutif provincial dans la province de l’Equateur est la condition posée par des élus de l’Equateur pour que la province soit dotée d’une nouvelle autorité après la mort de Louis Alphonse Koyagialo Nbgase-Te-Gerengbo en décembre 2014.

Selon le président du cau¬cus des élus de la province de l’Equateur, Nicolas Akpanza, son regroupement veut débattre de la question de l’élection d’un nouveau Gouverneur avec le Chef de l’Etat. Pour le Regroupe¬ment de Parlementaires de l’Equateur, la mise en place d’un nouvel ordre institutionnel dans cette province est aussi l’une des conditions pour que le dialogue se passe dans des meilleures clauses. Il n’est pas correct que la province de l’Equateur soit toujours diri¬gée par un Gouverneur intérimaire, a avancé le prési¬dent du REPEQ. Et d’ajouter, Joseph Kabila garant de la Constitution se voit être dans l’obligation de voir être organisées des élections d’un nouveau Gouverneur de la province de l’Equateur. «Nous avons constaté un retard qui s’est glissé dans l’élection du gouverneur. Nous avons mené des dé¬marches auprès de toutes les institutions et aucune réponse favorable ne nous a été donnée. Chaque prov¬ince du pays est dirigée par un gouverneur élu et pour¬quoi pas l’Equateur. Celui qui dirige les affaires n’a ni qualité, ni titre donc il y a violation intentionnelle de la loi en ce qui concerne l’élection du gouverneur de l’Equateur», a laissé entendre Nicolas Akpanza. Cet élu national affirme avoir déjà entrepris des démarches au¬près des autorités du pays, notamment, la Présidence, la Primature, la vice-primature en charge de l’Intérieur et la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) pour l’organisation de ces élections. C’est dans cette optique que des élus provinciaux de l’Equateur ont boudé les consultations lancées par le Gouverneur intérimaire de l’Equateur, Sébastien Impeto. Selon des élus provinciaux de l’Equateur, l’intérimaire n’a aucune qualité pour les con¬voquer.

CHRIS WADOL