L’unique voie pour résorber, selon elle, la crise née après les élections de 2011
L’Opposition démocratique interne, en abrégé ODI, exhorte le président Joseph Kabila à ne pas reculer d’une semelle pour la tenue du dialogue politique de manière à mettre fin à l’endémique crise institutionnelle sévissant en RDC.
Elle en a profité aussi pour lui demander de faire prudence avec les faucons de son entourage. Ceux du temps de Mobutu Sese Seko, rappelle l’ODI, avaient pris la poudre d’escampette, un mois avant que le défunt Maréchal-président ne ficelle ses valises pour le Maroc.
Cette formation politique du Dr Mputu Dibwe ne manque pas d’épingler la responsabilité de certains opposants au régime dans cette tergiversation pour l’organisation du forum national.
Pour l’ODI, Joseph Kabila a pris son courage d’écrire à Etienne Tshisekedi, en séjour à Bruxelles, pour la tenue du dialogue. Ce, après les concertations dites nationales organiséesà l’encontre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, signé le 24 février 2013.Le président de l’UDPS a acquiescé la démarche au regard de sa feuille de route ayant en priorité le règlement du contentieux électoral de 2011 en vue de l’organisation sereine des élections générales en 2016.
Si autour de Joseph Kabila, d’aucuns redoutent un glissement, l’ODI necède pas au pessimisme mais remonte dans l’histoire de la RDC pour démontrer que ce pays reste très intimement lié à la culture du dialogue avec à la clé l’Accord de Lusaka V en 1999 ayant permis les réunions politiques de Sun City dont les résultats dégagés sont connus de tous. L’ODI insiste sur les deux volets, à savoir militaire et politique, de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba pour la résorption de la crise politique intervenue après les élections du 28 novembre 2011.
Par Keren K.