L’Ambassadeur André-Alain Atundu a tenu sa première conférence de presse mensuelle le vendredi 01 avril 2016 au siège de cette plate-forme située au N° 7416 de l’Avenue Claude Maluma à Ndolo.
D’emblée, il s’est réjoui de la victoire écrasante de sa famille politique lors de l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs de nouvelles provinces.
Selon lui, les résultats ont été éloquents et parlent d’eux-mêmes car la Majorité Présidentielle a mené de main de maitre ce combat électoral sérieusement et selon les règles du métier grâce à un exposé de motif, à une argumentation percutante et efficace qui a fini par convaincre les députés-électeurs à rallier notre vision et à choisir nos candidats.
Les erreurs de l’opposition
A l’en croire, certains leaders des partis se réclamant de l’opposition ont fermé les yeux sur des réalités du terrain, en ne prenant pas en compte l’action positive de la Majorité Présidentielle.
Au lieu de vanter leurs propres victoires dans la province de la Mongala, les leaders de l’opposition font semblant d’oublier que les élections ont été organisées conformément à la loi électorale, à la loi de programmation et à l’arrêt de la Cour constitutionnelle.
La défaite cuisante de l’opposition dans les trois provinces où elle a ligné des candidats, à savoir le Haut Katanga, le Tshuapa et le Nord Ubangi démontre leur manque de stratégie et ne fait que donner plus d’éclat à la victoire de la majorité présidentielle.
Le rôle appréciable de la femme
La victoire de Thérèse Gerengbo, élue gouverneur du Nord Ubangi traduit toute la noblesse du combat de la femme congolaise pour le leadership politique. C’est aussi l’occasion de saluer la présence remarquable de nombreuses femmes en qualité de vice-gouverneur. Elles ont gagné haut la main à l’issue d’une compétition intransigeante « où elles ont battu régulièrement et à la loyale des collègues masculins », s’est félicité André-Alain Atundu Liongo, porte-parole de la Majorité présidentielle.
Vivement le dialogue national
Nécessaire et opportun, le dialogue national convoqué par le chef de l’Etat l’est à plus d’un égard au regard de l’évolution des enjeux et défis du processus électoral. Déjà, les signes précurseurs l’indiquent, à savoir la désignation officielle par l’Union Africaine de Edem Kodjo en qualité de facilitateur international, avec le soutien actif du secrétaire général de l’ONU.
La Majorité Présidentielle lance un appel pressant à tous les leaders sociopolitiques à s’adonner aux préparatifs de ce forum politique et inclusif. Car il s’agit d’une dernière chance pour mener ensemble une réflexion profonde, sans passion et sans esprit partisan au sujet de la gouvernance électorale et ses pesanteurs professionnelles et factuelles. Ce sera aussi l’occasion pour la classe politique de lever des options nécessaires en vue d’améliorer le fonctionnement de notre démocratie. D’aucuns s’adonnent depuis quelque temps à des débats sur la vacance de pouvoir au sommet de l’Etat au-delà du mois de décembre de cette année, s’est plaint André-Alain Atundu. «A y regarder de très près, l’on est en face d’une stratégie de l’opposition pour préparer la violence en faisant semblant d’ignorer l’article 70 de la constitution qui stipule que : « le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. A la fin de son mandat, le Président de la République reste en fonction jusqu’à la l’installation effective du nouveau Président élu ».
Or, a fait savoir André-Alain Atundu, «des membres du Conseil de Sécurité ont indiqué la belle expression « d’élections en temps voulu » et ce, dans la ligne logique du communiqué conjoint de l’OIF, de l‘Union Européenne et de l’ONU qui ont parlé d’élections « à bonne date ». «Ces prises de position confirment les difficultés objectives et réelles dans l’organisation des élections. Elles confortent légitiment le dialogue politique et inclusif tel que convoqué par le chef de l’Etat comme cadre approprié pour débattre de la problématique de ce processus électoral», a souligné le porte-parole de la M.P.
Hommage aux victimes des attentats de Zaventem
Le porte-parole de la Majorité présidentielle ne pouvait pas passer sous silence la triste affaire d’attentats de l’aéroport international de Zaventem. André-Alain Atundu a rendu un vibrant hommage à toutes les victimes de cet odieux acte terroriste dont particulièrement l’un de nos compatriotes, en la personne de M. Yves Tshiyombo qui a laissé une veuve et deux enfants. Il a souhaité un prompt rétablissement à M. Luhonge Kabinda Ngoyi, premier vice-président du Bureau de l’Assemblée Nationale et le joueur Mbokani de l’équipe nationale de football.
«Le terrorisme n’est pas un privilège exceptionnel réservé à certains Etats et inaccessible à d’autres. Au contraire», a souligné le porte-parole de la M.P. Des actes de ce genre visent en réalité à détruire la civilisation universelle et ne doivent pas nous amener à renier ou à mettre en cause les valeurs qui fondent la communauté internationale, à savoir la liberté d’expression, la tolérance, la non-discrimination et l’égale protection de tous et de chacun vis-à-vis de ce péril».
F.M.