Election à l’Assemblée nationale : les candidats seront présentés ce mardi

Mardi 13 octobre 2015 - 12:17

Le calendrier provisoire de l’élection visant à remplacer les membres du bureau de l’Assemblée nationale ayant démissionné de leurs postes a causé plus de peur que de mal au sein de l’opinion.

Ce calendrier n’a pas été perturbé comme s’y attendaient les observateurs, même si la réunion de la Conférence des présidents de cette chambre législative, prévue samedi dernier, n’a pas eu lieu. Cette réunion devait déboucher sur la publication d’un calendrier définitif.

En dépit de ce désagrément, les étapes restantes de ce calendrier se déroulent comme prévu, si bien que le dépôt des candidatures a bel et bien eu lieu lundi 12 octobre et que, selon une source digne de foi, les noms des candidatures seront présentés ce mardi 13 octobre à l’assemblée plénière.

Dans le même ordre d’idées, la journée de demain mercredi est réservée à la campagne électorale, tandis que celle du jeudi 15 octobre à l’élection proprement dite, conformément au calendrier.

Mystère autour du nombre de postes vacants

Pour rappel, les députés nationaux Charles Mwando Simba et Norbert Ezadri Eguma, respectivement ancien 1er vice-président et ancien rapporteur du bureau de la représentation nationale, ont officiellement démissionné de leurs postes, suite à  » l’affaire G7 contre la Majorité présidentielle  » (MP), famille politique chère au chef de l’Etat. Leurs lettres de démission ont été lues lors d’une séance plénière à l’attention de leurs collègues députés.

Egalement impliquée dans la même affaire, madame le questeur Elysée Minembwe a préféré verser dans un mutisme, entretenant ainsi un flou autour du nombre exact de postes réellement vacants au bureau de la chambre basse.

Membre du parti  » Alliance pour le renouveau du Congo  » (ARC), la députée nationale Elysée Minembwe est appelée, soit à désavouer publiquement ce parti, soit à démissionner officiellement par solidarité avec Olivier Kamitatu, ancien ministre du Plan révoqué du gouvernement de la République et président national de cette formation politique qui a été exclue de la MP, pour avoir signé un mémorandum destiné au chef de l’Etat et exigeant le respect de la Constitution.

Lors de la dernière séance plénière, un député avait beau demander au bureau de la chambre basse d’aider les élus du peuple à connaître le nombre réel de postes vacants.

Par Marcel Tshishiku