Image

L'homme s'inscrit désormais dans la logique de confrontation. Le diplomate togolais, Edem Kodjo récusé par Etienne Tshisekedi et le Rassemblement, a rappelé qu'il est là, et qu'il n'a pas l'intention de démissionner. "Je suis là, je n'ai pas démissionné et je nai pas l'intention. J'ai reçu à cet effet, beaucoup de soutiens des partis politiques et de la societe civile et des amabassadeurs", se flatte Kodjo. Un message clair envoyé à Tshisekedi qu'il l'avait traité publiquement de Kabiliste. Ragaillardi par de nombreux soutiens à l'international, l'ancien premier togolais persiste et signe. Je suis et j'y reste. Que fera Tshisekedi face à ce Kodjo têtu qui montre toute son arrogance. Le facilitateur qui n'a jamais intégré la démission, a sollicité, par contre, l'appui des évêques catholiques pour convaincre les deux parties à aller sur table des négociation. "Je suis reconnaissant à la Cenco de bien vouloir s’entremettre, d’essayer de parler aux uns et aux autres et de faire en sorte que nous nous retrouvions tous, dans une même famille autour d’une table pour négocier les problèmes qui sont à l’ordre du jour du dialogue", explique Edem Kodjo qui s'est précipité à souhaiter plein succès aux princes de l'église pour cette initiative louable. Par rapport à sa rencontre à sa rencontre avec le ministre de la justice, le facilitateur a indiqué avoir évoqué l'épineux problème des prisonniers politiques. "C’est un dossier important et je suis convaincu que cette question trouble également les évêques de la CENCO et je suis convaincu que nous aurons bientôt une suite favorable à notre requête pour le démarrage du dialogue. Nous y arriverons", assure-t-il. De son côté, l’abbé Léonard Santedi, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo a souligné que les évêques avaient promis d’apporter leur sollicitude pastorale au facilitateur pour la tenue effective du dialogue. Pour l'église catholique, les questions de l’heure sont cruciales pour l’avenir du pays. Dans cette situation préélectorale tendue, les évêques pensent que tout le monde doit s’engager, s’impliquer totalement pour la tenue effective du dialogue. Dialogue qui va relancer le processus électoral. La foi des prélats catholiques, c'est de briser tous les obstacles. Les déchirements entre la majorité et l'opposition deviennent profonds. Et la mission paraît difficile mais, les hommes de Dieu espèrent arriver à un compromis. "L'espérance ne trompe jamais, c’est pourquoi ils sont engagés. Il y a de l’espoir qu’on va relever ces obstacles pour la tenue du dialogue. Il y a de l’espoir que le dialogue puisse se tenir, un dialogue que l’on veut inclusif avec la société civile, les politiciens ainsi que la communauté internationale afin que confrontationle d meilleur d’eux même pour la tenue du dialogue car il en va de l’avenir de ce pays", a assuré l'abbé Santedi.