Des incertitudes planent sur l’avenir du Groupe de sept partis politiques exclus de la Majorité présidentielle en septembre dernier pour avoir adressé une lettre ouverte au président Joseph Kabila exigeant le respect de la constitution. Bien que l’action dés frondeurs soit loyale et juridiquement fondée, elle suscite des dissensions et des dissidences au sein de leurs partis, à même de compromettre leur combat.
Des congrès organisés avec pompe dans les différents états-majors démontrent que la riposte des ripostes des partisans du glissement n’est pas à négliger par les leaders du G7 qui ont cru embarqué facilement leurs ouailles dans leur aventure sans les consulter d’avance. Conséquence, presque tous les partis du G7sont minés par le bicéphalisme et au bord en plein dans une bataille de légitimité.
Du PDC de José Endundu à l’UNAFEC de Gabriel Kyungu, en passant par l’ARC d’Olivier Kamitatu ou l’UNADEF de Mwando Nsimba, les rois sont détrônés par leurs collaborateurs conserver leurs avantagés en restant à la Majorité présidentielle. Entre temps, les autorités morales ne veulent pas se laisser vaincre et cherchent à faire allégeance à l’Opposition. Même si la bataille juridique sera longue, seule la base devra trancher.
ARC : O. Kamitatu: “La RDC n’est pas un royaume... le dialogue est inutile”
“La République démocratique du Congo est une République et non un royaume, ni encore une monarchie constitutionnelle “, a affirmé le président de l’Alliance pour le renouveau du Congo (ARC), Olivier Kamitatu. Il a fait cette déclaration samedi 14 novembre, lors du congrès de son parti politique à Kinshasa, sous le thème “ARC face aux enjeux politiques de l’heure.”
Pour cela, il faut lutter pour le respect strict de la constitution. La lutte qui n’est pas facile, a-t-il reconnu. “Notre lutte s’inscrit dans la durée. Le chemin de victoire a un prix et nous sommes décidés à payer ce prix”, a poursuivi Olivier Kamitatu.
Quant au dialogue envisagé par le président Joseph Kabila, il estime qu’il est tout simplement inutile. « En tant qu’ARC, notre devoir est de garantir que notre peuple pourra choisir ses dirigeants à temps.
L’ARC doit s’engager à combattre avec détermination et décourage tout projet funeste de transition illégitime qui mette en péril la survie du pays qui est déjà fragile », a indiqué Olivier Kamitatu.
Halte à l’imposture
Pour sa part, le secrétaire général de l’ARC, Bruno Lapika a souligné que ce parti était indivisible et restait sous l’autorité morale d’Oliver Kamitatu.
À l’en croire, la crise actuelle autour de son label est artificielle et elle est entretenue par des imposteurs”.
Il faisait allusion aux dissidents de ce parti, qui avaient aussi tenu leur congrès ta semaine dernière à Kinshasa. Cette rencontre avait pour objectif “de créer un organe qui permettra au parti de jouer son rôle au sein de la Majorité présidentielle parce que ce parti n’a jamais quitté la MP”, avait expliqué un des participants, le président interfédéral du Maniema, Jérôme Bikengo.
Le congrès de l’ARC placé sous le thème : “ARC face aux enjeux politiques de l’heure “vise à débattre sur la marche de leur parti, depuis sa création et de la restructuration de ses organes, mais aussi d’aborder la question du processus électoral, du dialogue en vue et de leur engagement dans la lutte pour le respect strict de la constitution.
L’ARC fait partie du G7, le groupe constitué de sept partis politiques exclus de la Majorité présidentielle en septembre dernier pour avoir adressé une lettre ouverte au président Joseph Kabila exigeant le respect de la constitution.
Par LRP