On se croirait au pays des Jihadistes où des chrétiens ne sont pas les bienvenus. C’est exactement ce qui se passe à l’Office Congolais de Contrôle (OCC). Depuis l’arrivée du nouveau Comité de gestion coordonné par Hassan Yengula, des agents et cadres font l’objet des injures. Tous, ne veulent presque plus être perçus lorsque le nouveau patron fait son entrée. Des Directeurs aux huissiers, tout le monde est «voleur» sauf Hassan Yengula. Ce dernier n’hésite pas à proférer des injures à ses collaborateurs et leur promettent d’être virés.
Le Directeur financier n’a plus de rôle à jouer. Tous les ordres de paiement sont pratiquement amenés jusqu’à la caisse par le DG lui- même. En cas de maladie, n’osez pas allez acheter des produits pharmaceutiques sans montrer l’ordonnance au nouveau patron sous peine de ne pas se faire rembourser. Chose grave lorsqu’il s’agit des dépenses du DG Yengula, il n’y a personne pour contrôler ce que le nouveau patron engage comme dépenses. Il tient à enlever la paille qui se trouve être dans l’oeil du voisin alors qu’il ne sait pas que ses propres yeux sont bourrés des poutres. Hassan Yengula ne respecte personne à l’Office Congolais de Contrôle. D’ailleurs, il raconte à qui veut l’entendre qu’il n’a peur de personne et qu’il n’obéit qu’aux ordres de Matata Ponyo. S’il savait au moins comment le Premier ministre traite ses collaborateurs, il n’allait pas avancer des telles allégations. Le nou¬veau patron de l’Office Congolais de Contrôle mélange la gestion avec du «terrorisme» à l’endroit des agents et cadres. Ces derniers, en dépit des insultes, ils sont toujours là, à leurs postes même s’ils traînent derrière eux des mois d’arriérés. La situation créée par Hassan Yengula à l’Office Congolais de Contrôle ne permet pas un bon climat de travail. Cela aura certaine¬ment de l’incidence sur le rendement. C’est ce qui ar¬rive quand l’esprit n’est pas au point. Et ce n’est pas un expert en psychologie du travail qui dira le contraire. Au moment où nous met¬tons sous presse cette édition, des sources à la Direction générale de l’OCC et en provinces avancent que l’homme est en train de procéder à un «Tabula rasa» dans un seul but de placer les siens dans tous les postes des commandements surtout dans des provinces juteuses, notamment le Katanga, Bas-Congo et en Ituri, en province Orientale. Pour confirmer ce que C-News avancent, il y a moins de deux semaines, Hassan Yengula venait de licencier 209 agents et cadres. Leur malheur, c’est d’avoir été engagés sous la direction de l’ancien Directeur général, Albert Kasongo.
CHRIS WADOL