La Halle de la Gombe accueille du Vendredi 24 au samedi 25 avril prochain la 5ème édition du Festival International de la Danse “ Me Ya Be ».
Organisée par la compagnie Jacques Bana Yanga, cette manifestation va voir se produire des artistes issus de pas moins de 12 pays. Ils ont répondu présents à cet événement qui aura lieu du 23 au 29 avril 2015 dans plusieurs sites de la ville de Kinshasa. Le thème de cette édition est l’égalité des chances pour tous’, avec un accent particulier sur la participation des artistes femmes.
Venus de 12 pays
Au programme à l’Institut Français de Kinshasa :
Aguibou Bougobali Sanou et Cie Matadia (Burkina-Faso);
Juidit Olivia Manatenasoa (Madagascar) ;
Lucky Kele (Afrique du sud) ; ainsi que Roberto Toress et Cie Masdanza (Espagne).
Signalons que toutes les disciplines de la danse y seront représentées. Un concours de break dance, organisé chaque année pour récompenser des groupes hip hop, constituera l’un des moments forts et très attractifs de ces festivités. Pour la petite histoire, “ Me Ya Be signifie “je vous invite à danser ! ».
Jacques Bana Yanga conseille volontiers à ses pairs danseurs qui n’ont pas encore trouvé leur voie de ne pas abandonner le métier, car il est noble. Il les encourage à rester plus dynamiques, car il est lui-même passé par des moments difficiles. Mais actuellement, l’homme cueille les fruits de son labeur. Il a récemment déclaré “Dans la vie, Dieu a presque tout révélé, sauf l’avenir. C’est pourquoi on a intérêt à prendre au sérieux tout ce que l’on fait car on ne sait jamais ce que demain peut enfanter. Donc, il faut persévérer dans la vie. Tant qu’il y a la vie, il faut toujours espérer”,
Pour lui, la patience est une qualité méritant d’être cultivée. Il est important de prendre son temps, de travailler et de tenir le coup malgré les maux inhérents à l’an.
Patience et persévérance
“Je me suis beaucoup plus inspiré de mon parcours artistique par rapport à la souffrance que j’ai vécue pour devenir Bana Yanga d’aujourd’hui. J’ai fait un parcours de la danse très désagréable mais je suis resté objectif et optimiste.
Donc, j’ai pris le temps pour être un Jacques, bien apprécié de tous. Je n’ai pas tenu compte d’un arsenal d’échecs qui se présentaient devant moi. Dans la vie, tout ce qu’on fora, il faut prendre le temps pour sortir le meilleur de soi-même. Le temps est précieux. Selon moi, on ne peut pas courir derrière le temps. Curieusement, les gens courent derrière le temps parce qu’il y a généralement en Afrique, un problème de vie sociale. Et moi, dans cette danse, je montre comment on peut gérer le temps pour atteindre un objectif précis”.
Par Yves MITONDO