Dialogue version Tshisekedi : Lisanga décrète une mobilisation nationale

Jeudi 14 janvier 2016 - 10:24

Il y a  presqu’une année de la fin du second mandat constitutionnel du Président Kabila, le dialogue tarde à prendre corps en République Démocratique du Congo. A Bruxelles, où il séjourne depuis plusieurs mois, Etienne Tshisekedi a réaffirmé, dans son message de Nouvel An au peuple congolais, son attachement au dialogue pour baliser la voie des élections apaisées et transparentes en 2016.

Seulement voilà ! Sa vision du dialogue diverge avec celle de son principal protagoniste, le président Joseph Kabila.

A la lumière des termes de référence  développés par le sphinx de Limete dans son denier message à la Nation, certains observateurs parlent déjà d’un dialogue des sourds entre le président Kabila et son challenger à la présidentielle de novembre 2011.

Face à ce blocage, le leader du « Front Contre la Révision Constitutionnelle », Lisanga Bonganga, qui s’en tient au schéma du président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi, vient de monter au créneau pour décréter janvier et février 2016 «mois de mobilisation nationale pour le dialogue politique transparent et inclusif, sous la médiation internationale, tel que préconisé par le Lider Maximo.

A l’occasion de cette campagne générale de sensibilisation sur la tenue pressante du dialogue version Tshisekedi, Lisanga entend, sous la bannière du « Front contre la Révision Constitutionnelle », organiser un meeting de vérité au stade MEFE de Lemba, le 30 janvier 2016.

Au cours de ce meeting, le Coordonnateur de cette plate-forme politique profitera de la circonstance pour restituer à sa « base » les détails de sa rencontre, dans la capitale belge, avec le président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi, ainsi que d’autres péripéties de sa tournée politique en occident.

Dans le même registre, il a positivement commenté le dernier message de Tshisekedi aux Congolais. Selon lui, le vieil opposant a réaffirmé sa détermination de voir ce dialogue politique qui tire son fondement des instruments internationaux, à savoir  l’Accord-cadre d’Addis- Abeba et les deux résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies, se tenir dans le respect strict de la Constitution.

ERIC WEMBA