Loin d’eux l’idée de soutenir le glissement, cette rencontre vise, selon ce lobby, à mettre le pays à l’abri de l’incontrôlable par un acte d’engagement solennel, dont la Monusco sera dépositaire, et permettra la formation d’un gouvernement d’union nationale!
Par Lucien Kazadi T.
Le « Dialogue politique » en gestation dans le pays fait de plus en plus l’unanimité dans des milieux politiques et ceux des organisations de la société civile qui se prononcent pour sa tenir mais dans le respect de la Constitution.
Une probable rencontre des filles et fils du pays qui ne laisse pas indifférents les « Bena Ilunga », qui à travers leur « Lobby Kalààlà Ilunga a Mbidi Nkole wa ku Diba » tiennent, eux aussi dans leur déclaration, au « Dialogue politique » pour donner leur point de vue qui s’emploie à la préservation de la paix durable dans le pays.
Une déclaration signée par le président Philippe Tumba Matadi Mukele-Nge, affectueusement appelé le Grand sage, pour le compte de ce « Lobby Ilunga a Mbidi Nkole wa ku Diba », dont une copie a donnée à la rédaction du quotidien La Tempête des Tropiques hier jeudi 14 mai 2015.
Il a été relevé dans la déclaration que les « Bena Ilunga », imposés d’observer l’interdit de ne pas manger l’homme, de ne pas tuer l’homme et de pas affamer l’homme, eux qui rêvent de construire au cœur de l’Afrique un pays magnifique, demandent instamment à la communauté nationale et à la communauté internationale de veiller à la tenue de ce dialogue entre les politiques congolais.
Cette rencontre vise, ont-ils soutenu, à mettre le pays à l’abri de l’incontrôlable par un acte d’engagement solennel, dont la Monusco (Mission des Nations-Unies pour la stabilité au Congo) sera dépositaire. Aussi pour les « Bena Ilunga », l’engagement va permettre la formation d’un gouvernement d’union nationale dans le cadre d’une transition.
Loin d’eux l’idée de soutenir le glissement tant décrié dans le pays, les « Bena Ilunga » tiennent à éviter une situation explosive en RD Congo déjà avec un découpage qui pose des nombreux problèmes, le manque d’une armée nationale républicaine pour défendre les frontières du pays, un processus électoral qui n’aspire pas confiance à tout le monde et plusieurs autres problèmes sociaux.
Ainsi, ce gouvernement d’union nationale, étant alors de réformer les institutions du pays et de gérer le quotidien des populations, sa demande de mise sur pied parait pressante, surtout pour la tenue des élections dans un environnement apaisé. Seul un gouvernement des gens de bonne volonté, qui viennent pour servir et non se servir, peut bien préparer le terrain pour la tenue des élections dans les meilleures conditions.
Ils ont ainsi fait allusion à « l’épée de Damoclès de l’alinéa 2 de l’article 5 de la Constitution disposant qu’aucune fraction du peuple ni aucun individu ne peut s’attribuer l’exercice de la souveraineté, nous sommes appelés à affronter un scrutin présidentiel à un seul tour avec plusieurs candidats, dont le gagnant, crédité d’un pourcentage de voix inférieur à la majorité absolue, serait l’élu évident d’une fraction du peuple et tomberait, de ce fait, sous le coup des contestations dommageables pour la paix ».
La raison, pour eux, de la mise sur pied de ce gouvernement d’union nationale devant surtout la nécessité des réformes en vue des élections apaisées.
Les « Bena Ilunga » ont lancé un appel à leurs frangins et frangines du Nord et Sud Kivu, de l’Est et de l’Ouest, de leur rejoindre dans la démarche de la promotion de la paix durable par le triomphe de la « fraternité » entre hommes et femmes, entre citoyens et tous ceux qui ont élu domicile au pays, entre habitants et passagers qui est une condition sine qua non de la paix durable et de survie de la RD Congo.
Quid sur les Bena ilunga
Il faut que les « Bena Ilunga a Mbidi Nkole wa ku Biba » sont des descendants du créateur de l’Empire de Nsànga a Lubangu, du créateur de l’Empire Lunda ainsi que de ceux qui mirent leurs pieds dans leurs pas, à savoir le fondateur du Bushi, le fondateur de Mbunga a Ciata, le fondateur de l’Etat de Bapende, de Bakuese et de Bamboma, le fondateur de l’Etat de Bayaka et le fondateur de Kongo dia Ntotila.