Dialogue : le Mouvement du 17 Mai attend jouer sa partition

Jeudi 28 avril 2016 - 12:13
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L’appel de M’zee Laurent-Désiré Kabila dans son serment « Ne jamais trahir le Congo» est présenté, par le Mouvement du 17 Mai (M17) que dirige Mme Joséphine Mpaka, comme un repère pour faire l’unité et la cohésion nationale face au défi de la survie de la nation.

 

Ainsi, le dialogue national voulu inclusif reste la voie royale et incontournable pour baliser le chemin du processus électoral actuellement en impasse, soutiennent les sociétaires du Mouvement du 17 Mai, comme d’autres formations politiques de la Majorité présidentielle.

 

Au cours de la matinée politique d’hier mercredi 27 avril à Kinshasa, le bureau politique du M17 a analysé plusieurs questions d’actualité nationale avant d’exprimer ouvertement son soutien indéfectible à l’initiative du dialogue convoque par le chef de l’Etat, Joseph Kabila. Cette position, justifie-t-on, permettra d’éviter le pire au pays qui est engagé sur un virage qu’il faut négocier avec tact. Le remède, c’est le rapprochement des vues des uns et des autres dans l’intérêt supérieur de la nation.

 

Pour cette formation politique, tous les acteurs devraient ainsi agir pour la réussite et aboutissement harmonieux du processus électoral.

 

Le secrétaire général adjoint du M17, Claude Bangala Titiya, s’est exprimé en ces termes « Le bureau politique et exécutif national du M17 réaffirment haut et fort que le M17 est et demeure bel et bien un parti politique de la Majorité présidentielle. Il apporte son soutien indéfectible aux actions du chef de l‘Etat, Joseph Kabila. Le M17 fait sienne l’idée de la tenue du dialogue national pour une destinée meilleure de la République démocratique du Congo. Le M 17 félicite l’Union africaine du choix de M. Edem Kodjo comme facilitateur au dialogue, tout en maintenant sa position de participation inconditionnelle à ces assises de par son histoire du 17 mai 1997. Le M17 rappelle à tous les compagnons la longue marche de se souvenir du serment de Mzee Laurent-Désiré Kabila, de ne jamais trahir le Congo ».

 

Pour rappel, la mise en place du comité préparatoire du dialogue se fait encore attendre tout en suscitant déjà un débat au sein de la classe politique. Plusieurs formations politiques se prononcent pour faire partie dudit comité. Une tâche délicate pour le facilitateur qui devra, au bout de compte, trancher et faire avancer les choses.

Par P.M.