Des leaders de premier rang du Front citoyen 2016 ont annoncé de nouvelles marches après le succès de la journée ville morte du 16 février. L’entêtement de la commission électorale nationale indépendante à cautionner le glissement, a poussé le Front citoyen à lever cette option. Au vu de la complicité avérée de la Ceni ainsi que son entêtement à contribuer à la mise en œuvre de la stratégie scandaleuse du ‘‘glissement’’, le Front citoyen informe que des manifestations publiques pacifiques seront organisées sous peu, indique un communiqué de l’organisation. Le mouvement de la ville morte a été suivi partout au pays, affirme Jean Claude Katende, le porte-parole du Front citoyen. Cette journée ville morte est une prémisse de l’échec cuisant qu’essuieront ceux qui doutent encore de la capacité des citoyens congolais à défendre la démocratie par tous les moyens légaux et pacifiques dans il dispose, précise pour sa part Floribert Anzuluni, le coordonnateur du Front citoyen. Hommage a été rendu au peuple congolais pour avoir observé positivement l’appel à la ville morte. Cette démonstration de force non violente est un indicateur de la détermination du peuple congolais à obtenir l’alternance. Selon les organisateurs, la ville morte démontre également l’attachement des congolais à leur constitution et leur décision à la défendre à tout prix. Par ailleurs, l’organisation citoyenne a exigé la libération des six jeunes activistes du mouvement pro-démocratie Lucha-Lutte pour le changement arrêtés à Goma et deux à Kinshasa. Faute de quoi, les membres du Front citoyen ont menacé de se constituer tous prisonniers politiques. Pour Jean Claude Katende, la multiplication des violations graves des droits de l’homme traduit le désespoir d’un régime finissant.