Dépôt du rapport annuel de la CENI à l’Assemblée nationale : Malumalu maintient ses options

Lundi 9 juin 2014 - 08:32

Image retirée.

Image retirée.
L’abbé Apollinaire Malumalu a déposé, le samedi  7 juin 2014, le rapport annuel de la Commission électorale nationale indépendante au bureau de l’Assemblée nationale.

Le président de la CENI était accompagné pour la circonstance d’une délégation de l’Assemblée plénière de cette institution d’appui à la démocratie pour remettre ledit rapport au président de la chambre basse, Aubin Minaku, dans la salle des banquets du Palais du peuple.
Aussitôt après les formalités protocolaires, l’abbé Malumalu a déclaré que le dépôt de ce rapport est une obligation légale.

«Si on peut vous rappeler les dates, la cérémonie d’entérinement a eu lieu le 7 juin 2013, et le 7 juin 2014, nous venons déposer notre rapport annuel », a-t-il souligné, avant de préciser que ce rapport comprend trois parties : les activités réalisées et en cours de réalisation, le rapport financier, les perspectives et les recommandations.
Malumalu a ajouté que ce rapport a été précédé par une introduction qui rappelle les leçons que l’on peut tirer des missions d’observation de 2006, l’évaluation interne de la CENI en avril 2012, les recommandations de l’Assemblée nationale et une brève présentation.
Pour le président de la CENI, les perspectives sont clairement tracées. Le processus électoral est lancé avec un calendrier des élections urbaines, municipales, et locales déjà publié et les dates connues.
A une question de la presse sur la dernière déclaration des envoyés spéciaux dans les Grands Lacs qui exigent la publication d’un calendrier global, le prêtre catholique a rétorqué que la publication du calendrier électoral relève des prérogatives de la CENI et qu’il en est ainsi partout dans le monde.
Tout en demandant qu’on respecte la tâche de chacun, l’abbé Malumalu a rappelé que la CENI a procédé. à des consultations et des rencontres qui ont permis de communiquer les décisions de l’Assemblée plénière à l’opinion.
«Si une institution est chargée du calendrier, le calendrier est la somme de toutes les contraintes au processus et il n’est pas question de dire qu’on est pour ou contre, mais plutôt de savoir la faisabilité des élections, étant donné que la Constitution reconnait que seule la CENI assure la régularité des élections », a-t-il affirmé. Il a fait savoir que le premier calendrier sera suivi d’autres calendriers qui concerneront les élections provinciales et sénatoriales, les élections présidentiel et législatives nationales.
D’après le précité, il y aura deux années électorales, 2015 et 2016.
Le président de la CENI a tenu à faire un distinguo entre la feuille de route qui donne toutes les étapes du processus électoral et le calendrier qui vient définir avec d’amples précisions chaque opération, ‘y compris les dates des scrutins. Et pour ce faire, le président de la CENI a indiqué que les préalables sont notamment le budget y afférent et les lois essentielles.
La CENI, poursuit- il, avait clairement proposé un certain nombre d’options que seul le législateur peut lever.
«Dès que le législateur aura levé une option, la CENI va publier le calendrier global », a-t-il lâché.
ERIC WEMBA
{jcomments on}