Une série d’émissions audio-télévisées et des conférences-débats Initiée par le ministre de l’Environnement, Conservation de la nature et Développement durable, seront animées par des experts, en vue d’expliquer au public les points des négociations de la conférence des parties (COP 21).
Expliquer au public les points des négociations de la 21ème conférence des parties (COP 21) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques avec un accent sur l’intérêt particulier de la République démocratique du Congo, c’est le contenu de la campagne d’information lancée, hier mardi 3 novembre au Jardin botanique de Kinshasa, à Gombe, par le ministre l’Environnement, Conservation de la nature t Développement durable, Robert Bopolo.
Des émissions audiovisuelles, des conférences-débats dans les universités et instituts supérieurs, seront animées par les experts dans les tout prochains jours, a annoncé le ministre. L’objectif est d’impliquer la population sur tous les contours du rendez-vous de décembre à Paris. Il s’agit notamment des aspects transversaux, les obligations associées à l’accord sur les 6 piliers (atténuation, adaptation, renforcement des capacités, transfert de technologies, pertes et dommages et financement) ou des questions de fond discutées au sein de la plateforme de Durban.
Le ministre Robert Bopole a indiqué que l’importance de la conférence de Paris vise à adopter un régime légalement contraignant à même d’apporter une réponse holistique au défi des changements climatiques mondiaux.
21 MILLIARDS USD DE CONTREPARTIE
21 milliards de dollars américains pour la période 2020-2030, c’est la hauteur du fonds exigé par la RDC en contrepartie de son fort potentiel forestier qui constitue un maillon de chaînes sur lesquelles le monde compte pour séquestrer le carbone.
Le secrétaire général à l’Environnement, Conservation de la nature et Développement durable, Vincent Kasalu, qui l’a annoncé dans son état des lieux de négociations de la COP 21, a souligné que la RDC, en dépit de son statut de pays peu émetteur, a soumis sa contribution nationale le 18 août 2015.
Cette contribution vise les réductions des émissions de gaz à effet de serre de 17% entre 2020 et 2030. Les secteurs concernés sont l’agriculture, les forêts et l’énergie.
Par Pitshou MULUMBA