Congo Na Biso : la vision du parti et le message de Matungulu expliqués aux militants

Mardi 2 juin 2015 - 10:02

Une ambiance de fête a régné hier lundi 1er juin 2015 au siège de Congo Na Biso «CNB», sur la 3me Rue, à Limete. Ne pouvant pas tous accéder à l’intérieur du siège, certains militants se sont déployés dehors, sur le trottoir. Dans l’entendement des membres du présidium, l’inauguration du siège de leur parti devrait aller de pair avec la présentation de la vision, de l’emblème, de la devise, l’enregistrement de nouveaux membres…..

Le go de la cérémonie a été donné vers 11 h30. Lambert Kusala, Secrétaire général de CNB a indiqué que l’inauguration officielle des bureaux du parti était la matérialisation de la volonté de Freddy Matungulu, l’autorité morale, de faire du siège de CNB le « temple de la démocratie ». Il a recommandé à l’assistance de faire du siège de CNB leur nouvelle adresse politique.

L’un des temps forts de cette journée à été la lecture du message de Matungulu Ilankir à l’intention des cadres et militants de CNB. C’est le gouverneur honoraire du Kasaï Oriental, Mbala, qui l’a fait.

Un vent nouveau

D’entrée de jeu, Freddy Matungulu a félicité les cadres et militants de CNB pour avoir fait preuve de courage et de détermination et doté ainsi le parti d’un siège. Il les a exhorté à beaucoup plus de cohésion et de courage pour le triomphe des idéaux du parti.

«L’architecture du CNB est l’incarnation de notre attachement aux idéaux de paix, fait-il observer». Le projet de société et la vision de notre parti se résument à l’amélioration effective des conditions de vie des Congolais.

Le paradoxe selon lequel le Congo pays potentiellement riche mais curieusement pauvre ne cesse de hanter le CNB.

Et nos compatriotes se posent souvent cette question : Quand est-ce que cette tourmente va prendre fin ?

Se rappelant un entretien accordé par un ancien Chef de l’Etat congolais à notre compatriote, il y a plusieurs années, il a fait savoir que d’ici quelques jours, la RDC va célébrer le 55ème anniversaire de son indépendance. Cette célébration va se passer dans la méditation comme lors des années précédentes. Et si le CNB arrivait aux affaires, il n’en sera plus ainsi.

Le ministre honoraire de l’Economie, Finances et Budget est revenu sur une maxime d’un penseur asiatique qui se résume en ces termes : «on a des jours meilleurs si les grands hommes se décident à faire bouger les choses.»

Se référant à une interpellation de Franz Fanon selon laquelle chaque génération a une tâche à accomplir, le CNB a découvert sa mission et s’est engagé à l’accomplir, fait-il remarquer.

Et d’ajouter que «la grandeur et la puissance de grandes nations est l’œuvre de l’élite et non des intellectuels placés à la lisière et confinés dans de seconds rôles».

De son côté, le président ai du nouveau parti s’est appesanti sur la vision, le projet de société, la devise, l’emblème… de CNB.

«Congo na biso est aussi le titre d’une vieille chanson. CNB doit être perçu comme un engagement de notre part à préserver l’unité de la RDC et à travailler sans relâche pour l’intérêt du pays»….

Quant à l’emblème, a-t-il précisé, le parti a opté pour l’aigle en vol tenant dans ses pattes un balai et une houe comme pour symboliser le travail, la probité morale…

Les quatre anneaux interconnectés sont les symboles de nos quatre langues nationales, le vert les richesses de la RDC.

Le CNB, a dit cet opérateur politique, est animé par le souci de renforcer la démocratie et l’Etat de droit et s’atteler à créer des conditions propices au développement du pays.

«Notre parti veut voir les hommes au pouvoir promouvoir les valeurs morales et la RDC sauvegarder ses frontières telles que les colonisateurs nous l’ont laissé en 1960».

Rapprocher les gouvernants des gouvernés par des mécanismes institutionnels, faire des campagnes des centres d’impulsion pour le développement du pays…. sont les défis qui tiennent à cœur le CNB.

«Notre credo : une démocratie libérale humaniste et notre devise est intégrité, travail et développement.»

Appelée à justifier son adhésion au parti, Gisèle Bwalungu a motivé son choix par le courage politique de Matungulu qui, quelques temps après sa nomination à la tête d’un méga ministère, avait fait fi de la médiocrité en démissionnant de son poste.

Après les discours et témoignages, de nouveaux membres ont été enregistrés et un modèle de la carte de membre a été montré au public.

Jean- Pierre Nkutu