C’est ce 2 janvier qu’expire l’ultimatum donné par l’Onu aux rebelles rwandais FDLR (issus des génocidaires) qui sèment la désolation au Kivu (Est du Congo, à la frontière rwandaise) depuis vingt ans.
Si, ce vendredi à minuit, ils n’ont pas déposé les armes, une opération conjointe des casques bleus et de l’armée congolaise, baptisée "Sukola II", sera déclenchée à partir de samedi contre eux. Du moins si Kinshasa se décide finalement à autoriser cette opération armée contre ceux qui lui ont fourni de nombreux supplétifs contre le Rwanda, ces dernières années, et que les autorités congolaises craignent moins que le pays voisin, pourtant cent fois plus petit que le Congo.
Menace rwandaise
Le 24 décembre, la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, avait dénoncé, lors d’une conférence de presse, l’absence de "bonne volonté" contre les FDLR. Et d’ajouter : "Nous savons que nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes" - laissant planer la menace d’une éventuelle nouvelle intervention militaire rwandaise au Congo.