CIRGL, une tragi-comédie, des hameçons pour capturer des caïmans

Lundi 27 avril 2015 - 16:35

La CIRGL est une tragi-comédie! Où les RdCongolais ont longtemps joué jouent aux niais, aux dindons d’une farce, des rackets, des extorsions notamment de nos terres et ressources nationales. Ça vaut quoi Ntumba Lwaba, ci-devant Sec Exécutif de la CIRGL. Quel bilan pour M. Hamuli, coordinateur national de la CIRGL?

Sans doute que Julien Paluku a préféré ne pas s’afficher et envoyer son adjoint Lutayichirwa … au ridicule, en fait, à la manif de réception à Goma, il y a quelques jours, d’un lot d’équipements à savoir, 6 jeeps, 18 motos, 120 tenues de protection ainsi que des radios de transmission HF. Don de l’Organisation internationale des migrations (OIM) destiné au corps de police des Mines et Hydrocarbures non seulement du Nord-Kivu mais aussi du Sud-Kivu et de Maniema.

Des centaines des milliers de Km, parsemés d’escarpements, des brousses et autres reliefs accidentés, à surveiller sans moyen de locomotion aérien, mais des motos, voilà qui équivaut à tenter de capturer un caïman à l’aide d’un hameçon. Toutefois le Rwanda et l’Ouganda dont l’implication officielle dans la contrebande des minerais (Or, coltan, diamant, niobium, etc.,) n’est plus à démontrer, se sont inscrits dans la logique levée, mi-avril 2015, à Kinshasa lors d’une nième réunion des services des Etats Membres de la CIRGL en charge de la Lutte contre la Fraude et la contrebande minières. Principale résolution : tout minerai illégalement exporté et saisi, dans un autre Etat membre de CIRGL, doit être rendu à l’Etat membre propriétaire. Mais en vue d’encourager les services chargés de lutte contre la fraude minière de l’Etat membre ayant saisi et facilité la récupération des minerais frauduleux, l’Etat victime doit rétrocéder à ce service, une quotité de la recette générée par la vente des minerais récupérés, au titre d’une prime d’aviseur, conformément à la législation interne.
Napoléon Bonaparte aimait à dire que les traités qui comptent sont ceux que concluent les arrière-pensées. Ce n’est un secret pour personne qu’au sein de la CIRGL, il y a des Etats pour qui le respect de la parole donnée n’est qu‘un gag. «Même avec une documentation complète des flux de minerais importés, l’exportation illégale de l’or continuera probablement de se faire à partir de l’Ouganda», redoute Partenariat Afrique-Canada. L’un des chercheurs de cette ONG, M. Shawn Blore a soutenu, dans plusieurs conférences internationales notamment à Kinshasa et M. Hamuli le Coordon. national de la CIRGL le sait, que l’Ouganda exporte de très grandes quantités d’or dont Kampala reconnaît qu’une bonne partie provient de l’extérieur du pays. Toutefois, poursuit Shawn, les autorités ougandaises soutiennent que les flux des minerais non documentés qui passent par les régions du sud-ouest de leur pays, donc sur la frontière r-dcongolaise, pour le Rwanda sont plus importants. Pour PAC, Dubaï est, en effet, la destination finale, voilà des lustres, des colis d’or, de coltan, de diamant, etc., extrait illégalement dans l’Est de la R-dC.